Avec la fonte des neiges et le retour des journées chaudes et ensoleillées, les ateliers de mécanique fonctionnent à plein régime.

« On est un petit plus tard cette année parce qu’il y a plus de neige et qu’il y a eu des tempêtes imprévues, mais c’est commencé », relate le propriétaire de Multi services interprovincial, Philippe Gallant.

«Ça fait un bon deux semaines. Je m’en vais sur ma troisième semaine. Ça roule assez bien!», s’exclame Jacques Labillois, garagiste et propriétaire d’un garage à Nouvelle.

Actuellement, l’attente avant d’avoir un rendez-vous de changement de pneus dans les garages de la région est de quelques jours.

Ne faites pas le saut: vous pourriez payer jusqu’à 40% de plus pour chausser votre voiture.

« Un pneu qu’on pouvait vendre il y a un an et demi 600 dollars posé et balancé, aujourd’hui pour le même pneu c’est rendu 900$ », indique Philippe Gallant.

« Le caoutchouc naturel, c’est de plus en plus difficile à avoir. Les productions ont été arrêtées un peu partout dans le monde en raison de la pandémie, alors ça a mis de la pression sur les prix », mentionne Jonny Blanchette, directeur des ventes pour l’Est-du-Québec chez Distribution Stox.

En raison du conflit en Europe de l’Est, certaines gammes de pneus subissent ou devraient subir des perturbations d’approvisionnement.

« La Russie est un très gros consommateur de pneus d’hiver. Tous les manufacturiers importants avaient des usines en Russie. Ces usines là sont pratiquement toutes arrêtées. Elles ont des options pour faire la production ailleurs, mais est-ce qu’on va avoir le temps de rattraper le temps perdu, c’est là qu’on est présentement », soulève M.Blanchette.

« Ce matin, j’ai dû dire à un client qu’on ne pouvait pas avoir les pneus qu’il voulait. C’était une grandeur de 37 pouces. Mon fournisseur en a pas en stock, et il ne sait pas quand il va en avoir », remarque M.Gallant. Ce dernier invite les automobilistes à élargir ses horizons.