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Premières nations : marche de l’eau pour les générations futures

Publié le 1 août 2023 à 17:20, modifié le 7 août 2023 à 11:49

Par: Allyson Dubé

Peut-être avez-vous aperçu ces derniers jours un groupe d’une dizaine de personnes, qui marchait avec un seau d’eau sur la route 132 dans la région de L’Islet et au Kamouraska. En fait, il s’agit d’une marche cérémoniale des premières nations.

 

Depuis 2011, ces gens des premières nations marchent chaque année, pour l’eau.

En quoi consiste la marche de l’eau?

«La marche de l’eau, la raison principale, c’est de créer une relation avec l’eau personnellement. L’eau c’est la vie, c’est tout à propos de l’eau », a répondu la kokum du groupe, Francine Payer.

 

 «Cette année, on marche pour les prochaines générations, donc c’est la marche de l’eau pour les générations à venir  », expliquait-elle.

 

Une marche de près d’un mois 

Partis d’Ottawa le 8 juillet dernier, les marcheurs trainent sans arrêt un seau d’eau, qu’ils remplissent en chemin à plusieurs endroits, comme dans le fleuve Saint-Laurent. L’objectif est de faire une transition entre l’eau douce et l’eau salée.

«Les gens ne réalisent pas, je pense, l’importance de l’eau. On le voit, juste la façon que les gens agissent avec l’eau. Le gaspillage aussi, le plastique. On sait que si les océans meurent, ce n’est pas bien compliqué, quand les océans meurent, on meurt, donc, fallu en prendre soin. Pi meilleur des façons, c’est d’arrêter d’acheter de l’eau », estime Francine Payer.

Le groupe ne s’arrête que pour manger et dormir, chez ceux qui veulent bien les accueillir.

«Tout le monde apporte leur matelas, leurs lits, leurs essuie-mains, leurs shampoings, on est autonome, on a besoin de cet espace là pour passer la nuit », explique la kokum.

Selon elle, il s’agit d’un mode de vie.

 «C’est ma mission dans la vie de marcher pour l’eau. J’ai 14 petits enfants et 5 arrières petit-enfants, fais que je fais ça pour eux autres. Pour faire sûr qu’ils ont de l’eau un jour », racontait elle.

La dizaine de marcheurs se rend à Matane. D’ici là, ils espèrent voir les marcheurs de partout se joindre à eux en grand nombre.