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Une dernière année occupée pour la députée de Côte-du-Sud

Publié le 16 août 2019 à 17:39, modifié le 16 août 2019 à 18:28

Par: CIMTCHAU

La députée de Côte-du-Sud a eu une première session parlementaire bien remplie. Dès ses débuts en politique provinciale, Marie-Eve Proulx a hérité de fonctions ministérielles. Sa prochaine rentrée à Québec s’annonce tout aussi occupée.

Marie-Eve Proulx a fait le tour des 17 régions administratives du Québec en l’espace d’une première session à l’Assemblée nationale.

« Je regarde le compteur de ma voiture, puis je dirais qu’il affiche au moins 40 000 km depuis que je suis élue. Puis c’est sans compter les avions que j’ai pris pour aller en Abitibi-Témiscamingue ou sur la Côte-Nord », lance la ministre déléguée au Développement économique régional.

Mère de trois enfants, elle a trouvé la formule pour concilier travail et famille.

« Par exemple, au mois de juin dernier, j’ai amené mon plus grand, qui a eu 9 ans cette journée-là, à l’ouverture officielle d’une mine. Ça lui a permis de voir des choses que peut-être d’autres enfants ne vivraient pas », fait-elle valoir.

Certains politiciens, notamment dans la région de la Gaspésie, lui ont reproché d’avoir de la difficulté à concilier son travail de députée et de ministre.

« Ce n’est pas nécessairement à moi d’être toujours là, d’avoir un bureau là, mais c’est plutôt à moi d’y fait venir des ministres, que ce soit du Transport, ministre des Aînés, ministre de la Santé. À peu près la moitié du conseil des ministres est allé en Gaspésie déjà », défend Marie-Eve Proulx.

Elle soutient ne pas avoir oublié ses dossiers locaux, comme celui de la découverture à l’hôpital de La Pocatière.

« Il y a eu des améliorations, il y a eu une bonne volonté du CISSS du Bas-Saint-Laurent de faire cheminer le dossier, mais rien n’est réglé à 100%, je vous le concède. »

Elle concède aussi que ses affirmations au sujet du prolongement de l’autoroute 20 ont fait sourciller les maires de la région, mais soutient que la 85 est la priorité.

« Je pense que c’est un investissement important. C’était une route meurtrière. Il faut y aller par étape. Notre gouvernement a toujours dit qu’on était un gouvernement pragmatique », souligne Marie-Eve Proulx.

Cet automne, la députée prendra part à une tournée afin de consulter la population au sujet des changements climatiques.

« La Gaspésie ne vit pas les mêmes enjeux que par exemple Montréal en matière de gestion des gaz à effets de serre. C’est important d’entendre les actions que les acteurs en place proposent », précise la députée.

La tournée s’arrêtera à Rivière-du-Loup le 10 septembre prochain.