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Prélèvements sanguins: Le CHU se ravise temporairement

Publié le 18 janvier 2019 à 16:18, modifié le 18 janvier 2019 à 16:18

Par: CIMTCHAU

La nouvelle procédure des quotas fixés dans les hôpitaux de La Malbaie et Baie-Saint-Paul pour les prélèvements sanguins a semé la grogne chez les usagers cette semaine. Tellement que le CHU de Québec n’a eu d’autres choix que de se raviser.

Depuis le 6 janvier dernier, une nouvelle procédure a été mise en place pour les prélèvements sanguins dans les hôpitaux de La Malbaie et de Baie-Saint-Paul. Seuls les 65 premiers usagers étaient répondus, alors qu’auparavant, c’est la plage horaire matinale de trois heures qui faisait foi.

«Ça dérange. On est des numéros. Une madame cette semaine, de 82 ans, a été refusée», s’insurge une patiente de l’Hôpital de La Malbaie.

«Il y a beaucoup trop de monde. Il y en a qui sont arrivés à six heures ce matin. Alors oui, je trouve que le fonctionnement serait peut-être à revérifier», admet une mère de famille.

«Un taxi de Notre-Dame-des-Monts à venir ici, des gens m’ont appelé, c’est 40$. S’il arrive deux ou trois matins comme ça, imaginez ce que ça coûte en bout de ligne», déplore le conseiller à la Ville de La Malbaie et ancien directeur de l’Hôpital de La Malbaie, Jacques Tremblay.

«On a bonifié le service de soir et de nuit, pour les analyses de laboratoire. Avant il y avait quelqu’un de garde à l’extérieur des hôpitaux, maintenant, on a quelqu’un 24h/24 qui permet de traiter les urgences. Faisant ça, on a déplacé des ressources. On a moins de personnes pour offrir le service», explique l’adjointe à la PDG du CHU de Québec, Geneviève Dupuis.

Face à ce mécontentement, le CHU de Québec a mis sur pause cette nouvelle façon de faire, depuis hier.

«Depuis deux jours on ne retourne plus personne, peu importe combien de personnes se présentent. On refait une analyse encore plus approfondie. Vers quelles heures les gens vont se présenter? Est-ce qu’on a une pointe à une heure en particulier? Et on va vous revenir dans les prochaines semaines avec une proposition qui on pense, pourrait bonifier le service, tout en respectant notre capacité», assure Geneviève Dupuis.

Plusieurs aimeraient que l’ancienne méthode soit ramenée.

«On pique tant et aussi longtemps qu’il y a du monde, comme c’était avant. La meilleure formule je pense que c’est celle-là. Des fois on va attendre mais… L’autre façon c’est le rendez-vous», croit Jacques Tremblay.

Annuellement, environ 12 000 prises de sang sont faites par hôpital dans Charlevoix.