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Porteuse d’anticorps de la COVID-19 sans le savoir

Publié le 30 juillet 2020 à 17:19, modifié le 30 juillet 2020 à 17:26

Par: CIMTCHAU

À la suite d’un don de sang réalisé en juin, une citoyenne de Saint-Antonin vient d’apprendre qu’elle avait des anticorps de la COVID-19. Or la dame ignorait avoir été en contact avec le virus.

Surprise lorsque Nathalie Michaud a ouvert sa boîte aux lettres hier matin. Elle découvre dans un courrier d’Héma-Québec qu’elle a des anticorps de SARS-CoV-2, c’est-à-dire de Coronavirus. « On était averti, on le savait avant qu’ils allaient prendre un échantillon justement pour les données. Ils veulent se créer une base de données en lien avec ça. Je me suis dit  on va y aller, » explique Nathalie Michaud.

C’est le ministère de la Santé qui a demandé à Héma-Québec de réaliser cette étude, afin de connaître la proportion de Québécois infectés. La dame n’a pas pensé une seconde que son échantillon serait positif : « Moi je me disais, j’ai jamais rien eu donc jamais j’aurais de nouvelles de ça jusqu’à hier ou quand j’ai vu ça, j’ai dit ben voyons. »

 

Le questionnement succède à la surprise. « Si j’ai eu des anticorps c’est parce que j’ai été en contact. Si j’ai été en contact, je n’ai pas eu connaissance, j’étais asymptomatique. Est-ce que j’ai transmis à d’autres personnes de mon entourage ? » s’interroge la dame.

Un peu d’inquiétude également, notamment pour les personnes plus âgées de sa famille.« On se met à penser… mon dieu, mes beaux-parents. On faisait l’épicerie pour les beaux-parents qui avaient plus de 70 ans. Peut-être que j’ai transmis ou quoi. J’ai personne dans mon environnement proche qui a développé la COVID, » ajoute Nathalie Michaud.

 

La dame s’interroge aussi sur la façon dont elle a pu être en contact avec le virus. Maintenant, elle attend d’avoir un suivi avec Héma-Québec. Il a été impossible pour notre équipe d’obtenir des réponses de la part de l’organisme. «Ils nous disent ici nous communiquerons sous peu avec vous par téléphone pour voir si vous avez développé signes et symptômes. Dans le fond j’imagine que c’est pour compléter leur enquête épidémiologique, » termine Nathalie Michaud.

 

Le CISSS du Bas Saint Laurent précise que la présence d’anticorps dans le sang ne permet pas de prouver l’immunité face au virus ni si elle est efficace contre une future réinfection.