Cet homme de 32 ans se retrouve maintenant derrière les barreaux. David Caron écope d’une peine de 12 mois de prison et deux ans de probation avec des conditions très strictes à respecter.

«Moi, je suis satisfait.  C’est la peine minimale prévue par le législateur.  Et des situations semblables ont entrainé des peines beaucoup plus sévères des peines de pénitencier même», a déclaré l’avocat de la défenses, Me Claude Simard.

«C’’était la sentence qui m’apparaissait la plus appropriée dans les circonstances», a ajouté la procureure aux poursuites criminelles et pénales Me Lili Anne Laforest.

En mars 2015, la Sûreté du Québec avait perquisitionné à son domicile 429 fichiers pornographiques. En juin dernier, il a finalement plaidé coupable à des accusations de possession et distribution de pornographie juvénile.

«Il regrettait beaucoup le mal qu’il leur avait causé. La conduite qu’il avait eue était inacceptable. Il a cheminé pour finir par reconnaitre les faits.  Quand il dit qu’il a vécu 3 ans d’enfer, c’étaient des conditions difficiles», a fait remarquer Me Simard.

De son côté, la poursuite espère que cette peine dissuade d’autres internautes qui seraient tenter de faire de même. «Ce sont des infractions très graves. C’est un minimum de 12 mois de prison.  Ce qui veut dire qu’une personne une seule fois avec une photo peut avoir de 12 mois de détention. On peut se faire prendre. Même si ça se passe chez nous dans notre ordinateur, on a l’impression que personne nous voit», a rappelé Me Laforest.

Le père de deux jeunes enfants sera inscrit au registre national des délinquants sexuels.