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Pompiers volontaires : manque de relève à prévoir

Publié le 21 février 2023 à 17:04, modifié le 21 février 2023 à 17:04

Par: CIMTCHAU

Les jeunes sont de moins en moins nombreux à lever la main pour devenir pompiers volontaires.

Cette situation est particulièrement préoccupante dans cinq régions du Québec, dont le Bas-Saint-Laurent selon une étude menée par l’Association des gestionnaires en sécurité incendie et civile du Québec (AGSICQ).

« On est au minimum de nos effectifs présentement, » lance Raphaël Bastille, capitaine du Service des incendies et de la sécurité civile de Trois-Pistoles.

Selon le responsable du service, la difficulté à recruter serait entre autres liée à un manque d’informations, notamment concernant la flexibilité des horaires de formations.

« Maintenant on prend vraiment  en compte la conciliation travail famille. Il faut faire des efforts de notre côté pour s’assurer d’avoir es pompiers qui veulent se faire former », fait-il remarquer.

Pour devenir pompier volontaire, une formation de 250 heures est requise et par la suite, 42 heures de formation continue  sont exigées annuellement.

Selon le rapport de l’AGSICQ, la difficulté à recruter des pompiers volontaires va s’accentuer dans les municipalités qui comptent moins de 50 000 habitants. Et plus la municipalité est petite, plus le défi est grand.

Le fonctionnement de l’assurance-chômage est également pointé du doigt. « Moi l’hiver j’ai des pompiers qui ont un emploi sur la construction qui sont sur le chômage et s’ils répondent à un appel ils vont se faire couper leur chômage, » dit Raphaël Bastille.

Parmi les solutions mises de l’avant, une formation parascolaire de pompiers volontaires pourrait bientôt être offerte aux élèves de l’École secondaire de Trois-Pistoles. Le financement doit par contre être trouvé. Un seul habit de combat vaut environ 10 000$.

« On est en train de travailler là-dessus, mais il y a encore beaucoup de démarches à faire, » indique Denis Lauzier,  préventionniste du Service des incendies et de la sécurité civile MRC des Basques.

Québec est aussi sollicité pour modifier la gestion des services incendies.

« Ça prend un coup de main du gouvernement dans tout ça. (…) Par exemple l’aide pour le regroupement des services incendie », fait valoir Raphaël Bastille.

Plusieurs autres pistes de solutions sont envisagées pour intéresser les nouvelles générations à s’engager comme pompiers volontaires. On pense notamment à une campagne de promotion ou encore à certains incitatifs fiscaux.