Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

Plusieurs projets se dessinent pour le développement du port de Gros-Cacouna

Publié le 13 mai 2022 à 17:31, modifié le 13 mai 2022 à 17:31

Par: CIMTCHAU

Des projets ont été abandonnés au port de Gros-Cacouna dans les dernières années, malgré tous les efforts. La volonté du gouvernement du Québec de développer sa vocation industrielle et commerciale ravive les espoirs.

Les intentions de Québec sont claires. Construire de nouveaux sites pour accueillir plus d’entreprises et augmenter la capacité d’entreposage au port de Gros-Cacouna, alors que celui-ci dispose d’une vaste surface d’entreposage, soit 100 000 mètres carrés à l’extérieur et plus de 2400 mètres carrés à l’intérieur. Selon la présidente-directrice générale de la Société portuaire du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie (SPBSG), Anne Dupéré, les installations portuaires sont en bonne condition.

« La capacité portante n’est pas suffisante. C’est pour ça qu’il faut faire de la surcharge et donc on prépare des sites pour accueillir des entreprises. Ce ne sont pas les installations portuaires qui sont déficientes, mais ce qu’il y a autour qu’on doit venir donner de l’amour », explique Mme Dupéré.

Deux emplacements pour des projets sont en préparation. Le premier est pour le Groupe Lebel, qui avait annoncé en avril dernier, des investissements de 40 millions de dollars pour la construction d’une usine de granules à Cacouna, l’agrandissement de l’usine déjà existante qui se situe tout près et finalement, l’aménagement d’un espace d’entreposage non loin du port.

« Le projet du Groupe Lebel est exceptionnel pour l’économie non seulement pour Cacouna, mais également pour toute la région », explique la mairesse de Cacouna, Suzanne Rhéaume.

Le deuxième est celui de l’entreprise Soucy Industriel, qui souhaite réparer des navires sur place. Ces travaux pourraient avoir lieu lors de la basse saison, soit entre les mois de janvier et mars, en raison de la diminution importante du trafic maritime. L’aménagement d’un duc-d’Albe, pourrait s’avérer bénéfique pour faciliter la circulation au port. Une étude de faisabilité sera effectuée à ce sujet. Notons qu’annuellement, environ 100 000 tonnes de marchandises transitent par Gros-Cacouna.

« Si on a un bateau qui est stationné au quai, il n’y a pas de place pour un autre navire qui souhaiterait décharger. Ça prend une structure qui pourrait être installée au bout du quai, sur laquelle on pourrait attacher le bateau qui serait en réparation pour permettre d’avoir un autre navire qui vient en transit », ajoute la PDG.

Avenir de la traverse : Des discussions sont en cours

Rappelons que lors de la conférence de presse tenue jeudi après-midi, Anne Dupéré a rappelé les trois grandes forces du port de Gros-Cacouna, soit sa facilité d’accès par la bretelle de l’autoroute 20 et sa proximité avec l’autoroute 85 de même que ses deux postes à quai et sa grande superficie d’entreposage comparativement aux trois autres ports détenus par Québec. Par ailleurs, elle affirme que des discussions sont toujours en cours concernant l’étude d’opportunité pour l’avenir de la traverse de Rivière-du-Loup.

« On a émis un avis de précaution en disant que si la STQ vient s’installer à Cacouna, il faut que ça se fasse dans l’harmonie. Ils nous consultent, on leur parle, on leur a fait part de nos projets et ils font part de leurs attentes. La communication est là et tant qu’on va communiquer et échanger de l’information, ça va nous permettre de progresser de part et d’autre », mentionne Anne Dupéré.

« J’ai confiance dans le processus que le ministre Bonnardel a mis en place et ils savent très bien qu’on veut avoir la traverse à Cacouna. On a surtout les installations pour avoir la traverse », termine Suzanne Rhéaume.

Le port de Gros-Cacouna a obtenu plus de 10,7 millions en investissements, hier, un montant considérable, mais c’est beaucoup moins que les ports de Rimouski et de Matane alors qu’ils reçoivent 39 et 81 millions de dollars respectivement.