Il y a 13 ans, un groupe de citoyens de Saint-Joseph-de-la-Rive rêvait d’une piste cyclable reliant leur village à Baie-Saint-Paul. Jacques Lapointe en faisait partie.

« On a eu une quarantaine de réunions, on a rencontré tous les maires ici, on a eu plusieurs présentations », raconte l’homme.

Une étude a été ensuite réalisée. Le fondeur Pierre Harvey a également été impliqué dans un autre rapport publié en 2010. En 2021, seul un sentier tracé par M. Lapointe est visible.

« Quand on pense à la nécessité d’avoir un sentier comme ça pour la région, c’est formidable. Mais si on regarde comme il faut les obstacles qu’il peut y avoir pour le réaliser, c’est un autre dossier. Parmi les défis, il y a plus de 40 propriétés différentes qu’on doit consulter. On doit avoir l’approbation de ceux-ci.  Il y a le ministère des Transports, le ministère des Affaires municipales et celui de l’environnement », mentionne-t-il.

Mais depuis plusieurs mois, Claude Belley, Martin Tremblay, Jacqueline Tremblay, Julien Dufour et Camil Bouchard ont décidé de poursuivre le travail. Ils se disent conscients des défis.

« Ils ont développé le tronçon de ses 13 km qui est découpé en 32 segments. Cela rend très réalisable ce projet-là. On est déjà en train de rétablir les contacts avec ces firmes-là pour qu’ils viennent remettre à jour ces plans-là », indique Claude Belley, porte-parole du groupe de relance.

Plusieurs partenaires dont Chemin de fer Charlevoix approuvent le projet. Le service de développement économique de la MRC encadre déjà les promoteurs.

« Les principaux acteurs régionaux que ce soit  la SADC,  l’ATR, ou MRC, ils sont là », dit fièrement M. Belley.

En 2009, la piste d’une longueur de 13 km dans le secteur était évaluée entre 8 et 10 M$.

« Ça va dépasser le 8 à 10M$, on en est bien conscient, mais ce n’est pas un projet irréalisable parce que ce tronçon-là serait même important pour peut-être une continuité vers Petite-Rivière-Saint-François ou même la Malbaie », avoue le préfet de la MRC de Charlevoix, Pierre Tremblay.

« Commençons par un premier tronçon, montrons quelque part la viabilité de ça. Je pense qu’après ça on va être capable d’aller chercher les différents partenaires. », estime le porte-parole.

La prochaine étape : Une étude d’impacts socio-économiques dès ce printemps.

« Pour monter un projet puis nous le présenter la MRC puis après on verra avec les fonds disponibles », explique le maire des Éboulements.

Le comité de relance vise 2025 pour la réalisation de la piste qui pourrait être utilisée autant pour le vélo, la marche, le ski ou le fatbike.