Redonner l’accès au fleuve aux résidents de Charlevoix, c’est l’objectif principal de Claude Belley et du comité citoyens derrière la renaissance de ce projet.

« Je pense qu’on va avoir la plus belle piste cyclable au Québec et à l’international », lance l’homme emballé.

En attente de certaines confirmations de ses partenaires, l’équipe souhaite présenter à la population avant cet été le tracé de 16 KM choisi pour la piste multifonctionnelle. Notre équipe a eu accès à cette carte, une bribe du travail de Pierre Harvey et Daniel Auclair de la Firme Harvey.

« Qui eux, ce sont appuyés sur tout ce qu’il y avait de normes en termes de sécurité ferroviaire, en termes de sécurité au niveau civil et de normes environnementales. On a refait une mise à jour complète du tracé », souligne le président du C.A. qui précise avoir en main le rapport depuis l’automne dernier.

Claude Belley est toutefois conscient que plusieurs étapes restent à franchir. Obtenir l’accord des riverains sera essentiel. Lors du dernier conseil municipal aux Éboulements, un groupe de citoyens a émis plusieurs craintes.

« Les préoccupations liées au stationnement, par rapport à l’achalandage et de la quiétude sont des choses qu’on entend puis qu’on sait qu’il va falloir travailler pour faire en sorte que ce projet devienne viable », répond M. Belley.

Déjà, une première consultation a eu lieu. Des réponses à certaines préoccupations pourront être données dans une prochaine rencontre d’informations.

« Sans l’acceptabilité sociale de ce projet, celui-ci ne tiendra pas la route puisque jamais le milieu politique ne pourra nous suivre. Aujourd’hui, on entend plutôt le contraire. Il y a plusieurs citoyens favorables », plaide-t-il.

La Malbaie et Saint-Irénée s’ajouteront ?  

D’ailleurs, le projet d’envergure pourrait s’étendre sur plusieurs municipalités. Des analyses de faisabilités sont réalisées à L’Isle-aux-Coudres. Petite-Rivière-Saint-François s’est récemment ajoutée. D’autres ont également démontré de l’intérêt.

« C’est le cas Saint-Irénée, qui a levé la main. La Malbaie, qui est en train de faire une planification stratégique, veut voir ce qu’on a fait puis rendu », admet Claude Belley.

Selon les dernières évaluations, la petite route en bordure du fleuve pourrait coûter près de 26 M$. La venue de ses touristes dans ce secteur permettrait de générer des revenus de 400 000$ à 10,1M$ par an pour un projet estimé à 20 M$. Les plans et devis en diront davantage sur le montant exact.

« On a hâte de présenter ça, ça va être de toute beauté », indique le citoyen des Éboulements