« C’est un projet inespéré et formidable »

« Un projet qui va redonner l’accès au fleuve au Charlevoisien »

Il y a près d’un an, cinq Charlevoisiens relançaient le projet de piste multifonctionnelle Saint-Joseph-de-la-Rive-Baie-Saint-Paul. Un an plus tard, le comité a le vent dans les voiles.

« C’est très enrichissant et le projet va se réaliser », lance le maire des Éboulements, Pierre Tremblay.

Ce matin, les instigateurs de l’initiative présentaient les résultats de l’étude socioéconomique réalisée par la firme Raymond Chabot Grant Thornton. Selon des chiffres qualifiés de conservateurs, le tronçon de 13 km pourrait accueillir entre 55 000 et 306 000 visiteurs par année.

« Avec rien d’autre qu’une clôture et on peut avoir en plus des observatoires, des arrêts sur les plages et autres qui rehaussent l’attrait de la piste », Camil Bouchard, membre du comité citoyen porteur du projet.

La venue de ses touristes dans ce secteur permettrait de générer des revenus de 400 000$ à 10,1M$ par an pour un projet estimé à 20 M$. Les plans et devis en diront davantage sur le montant exact.

« Ça semble un gros investissement, mais quand on regarde des retombées économiques nettes potentielles qui pourraient migrer autour de 4 M$ à 5 M$ par année… je pense qu’il y a des solutions pour trouver du financement », indique Claude Belley, porte-parole du comité citoyen porteur du projet.

Les différents élus sont enchantés par la possibilité de voir un tel projet aboutir. Ils comptent le soutenir.

« Les résultats ont été dévoilés. Les prochaines étapes vont se mettre en branle. On regarde de notre côté les programmes qui pourraient concorder avec la réalisation du projet, mais oui c’est un projet qu’on appuie et dont on est très fier », explique la députée provinciale, Kariane Bourassa.

« Évidemment, je répondrais oui. On fera en sorte de séduire les différents interlocuteurs fédéraux qui auront besoin d’être séduits, mais ça ne sera pas difficile », répond quant à elle, la députée fédérale, Caroline Desbiens.

Le comité est conscient qu’ils feront face à des défis sur le plan environnemental et technique. Une consultation publique sera organisée ce printemps. D’ailleurs, le tracé qui longera le fleuve Saint-Laurent sera déterminé dans l’étude de faisabilité présentement en cours. Elle doit être remise en mai prochain.