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Des séminaires de philanthropie pour apprendre à contribuer à la richesse de notre communauté

Publié le 31 janvier 2024 à 16:01, modifié le 31 janvier 2024 à 16:03

Par: Patrick Giguère

La Fondation communautaire Bas-St-Laurent-Gaspésie-Les Îles veut mousser la culture de la philanthropie chez nous en offrant des séminaires ce printemps. L’organisation mise sur ces rencontres pour faire connaître les façons de contribuer financièrement aux organismes de la région, tout comme les avantages que peuvent en tirer les donateurs. 

« Ça fait longtemps qu’on y pensait, je pense que la conjoncture actuelle est de mise qu’on mette ça de l’avant parce que la situation des organismes communautaires actuellement est difficile », lance d’emblée le directeur général de la Fondation communautaire du Bas-Saint-Laurent, Gaspésie et les Îles-de-la-Madeleine, Ronald Arsenault.

C’est pour faire connaitre l’impact positif chez les organismes communautaires et démystifier la philanthropie que la Fondation communautaire Bas-Saint-Laurent-Gaspésie-Les-Îles et Centraide s’unissent pour réaliser les quatre premiers séminaires sur la philanthropie ce printemps.

« On veut créer une synergie entre le milieu communautaire, les citoyens et les professionnels, pour que les outils philanthropique soient mis en valeur et que cette culture la se développe », ajoute-t-il.

Les deux organismes constatent que l’habitude de donner aux œuvres de bienfaisance  n’est pas aussi ancrée chez les francophones que chez les anglophones.

« Premièrement, on sait qu’un canadien anglais pour le même revenu annuel va donner trois fois plus à sa communauté qu’un canadien français. Il faut qu’on arrive à développer cette culture là parce que la philanthropie c’est seulement de se préoccuper de sa communauté de s’investir pour sa communauté », relate le gestionnaire.

Dons annuels, testamentaires, d’actions ou de police d’assurance-vie, personne n’a besoin d’être un expert ou d’avoir un important portefeuille pour être donateur.

« On ne vise pas nécessairement les gens les plus fortunés. Nous, on considère qu’on peut faire de la philanthropie avec les moyens financiers qu’on a », affirme le président de la Fondation, Pierre Harvey.

« Il y a beaucoup de comptables qui vont dire que de planifier dans notre testament de redonner à notre communauté de 5 à 10 % de notre patrimoine, il n’y a personne qui perd. On assure que le patrimoine familial va être redonné aux enfants mais en même temps on assure que notre communauté soit valorisée », relate M. Arsenault.

Dans la région, plusieurs organismes peuvent compter sur des retombées des fonds de dotation, notamment des banques alimentaires.

« C’est un placement en quelque sorte qu’on a, dont le capital est inaltérable comme ceux qui sont à la Fondation communautaire, mais dont qu’on utilise seulement l’intérêt pour intervenir dans différent champs », raconte le directeur de Centraide Gaspésie-Les-Îles-de-la-Madeleine, Stéphan Boucher.

La Fondation communautaire Bas-Saint-Laurent-Gaspésie-Les-Îles gère 25 millions de dollars en actifs répartis dans 120 fonds dédiés.  Elle est la 3e en importance en capital au Québec.

« On considère que c’est un exploit considérable. Il y a des fondations communautaires qui ont été fondées en même temps que nous et qui n’ont même pas la moitié du capital que nous avons réussi à créer au fil des années, on est assez fier de ce résultat là », dit bien humblement son président.

«  Je pense que c’est l’effort de plusieurs bénévoles qui ont cru et investi. Je pense aussi que nos régions ne sont pas riches, mais c’est là où il y a le plus grand sentiment d’appartenance » , fait remarquer M.Arsenault.

La Fondation a distribué plus d’un million de dollars aux organismes de la région en 2023.

Les séminaires gratuits pour tous sont prévus à Rimouski le 24 avril, Carleton-sur-Mer le 30 avril, à Gaspé le 3 mai et Cap-aux-Meules, aux Îles-de-la-Madeleine, le 9 mai.