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Petit-Rocher : recycler après la friperie

Publié le 6 mai 2024 à 15:20, modifié le 6 mai 2024 à 15:20

Par: Félix Côté

Des élèves d’une école primaire de Petit-Rocher ont mis sur pied un projet pour recycler des vêtements et faire une différence dans leur communauté. Une initiative qui mêle l’utile et l’agréable.

Des millions de tonnes de tissu sont jetées partout dans le monde chaque jour. Ce fait a donné l’idée à deux étudiantes de Petit-Rocher de mettre sur pied un projet pour faire une réelle différence environnementale.

« De là, j’ai demandé aux élèves si on peut trouver des solutions. La première, c’était la friperie, on pouvait donner nos vêtements et ensuite on a effectué une recherche et on a trouvé que seulement 10 % des vêtements qui sont dans une friperie son vendu ou donné. Le reste se retrouve dans un dépotoir », raconte l’ enseignante de l’école Domaine étudiant, Lisa Mallet.

À l’aide de la friperie de l’école, les élèves récupèrent le tissu des vêtements. Au lieu de le jeter à la poubelle, on lui trouve une valeur ajoutée en confectionnant des chiffons pour les garages ou en fabriquant des couvertures pour les itinérants.

« On fabrique des poufs, des tapis, des guenilles, un petit peu de tout. On essaye de recycler le plus de linge possible », explique l’une des élèves responsable, Marissa Benoit.

« J’ai appris qu’on peut faire une petite différence et qu’on peut faire du changement parce que lorsqu’on fabrique les poufs, on peut le donner aux personnes plus pauvres et on peut améliorer leur vie à la place de jeter », ajoute l’élève responsable Kéliane Roy-Thibodeau

Le projet en lui-même a une importante valeur ajoutée en termes d’apprentissage selon les enseignants. Il permet d’inculquer des valeurs sociales tout en mettant de l’avant le développement durable.

« Il y a beaucoup de compétences qui sont associées à ce projet-là. On parle de faire une recherche, utiliser des sources fiables, utiliser des mots clés, comment résumer, présenté et tout est inclus dans ce projet », mentionne Lisa Mallet.

Ce genre de projet permet aussi de créer des liens et de redonner à la communauté. L’agente de développement communautaire de l’école souligne d’ailleurs l’engagement des élèves.

NADIA BASQUE-GODIN | agente développement communautaire, école Domaine étudiante

« C’est un petit geste, mais je crois que le message qu’ils vont comprendre c’est que si tout le monde fait un petit geste, au bout ça devient un gros geste », avoue l’ agente développement communautaire, Nadia Basque-Godin.

Dans un même ordre d’idée, l’école de domaine étudiant veut amener ses élèves à se poser eux-mêmes la question pour trouver d’autres manières de faire une différence dans la communauté. Que ce soit en ramassant ses déchets, ou en faisant une différence avec un bout de tissu à la fois.