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Pénurie de main d’oeuvre: Québec promet d’assouplir les règles d’immigration

Publié le 27 novembre 2017 à 16:55, modifié le 28 novembre 2017 à 10:02

Par: CIMTCHAU

La pénurie de main-d’œuvre frappe de nombreuses entreprises de nos régions.  Le gouvernement du Québec propose d’assouplir les règles d’embauche d’immigrants. Le ministre David Heurtel était de passage à Rivière-du-Loup lundi.

L’entreprise Les pâtes Alpha de Rivière-du-Loup ne suffit pas à la demande. «On a 28 emplois. On pourrait facilement doubler le nombre d’emplois dès qu’on a des travailleurs disponibles. Présentement, on retarde des clients parce qu’on n’est pas capable de fournir. Présentement, on travaille sur le recrutement», a fait remarquer le propriétaire, Françis Gagné.

Même son de cloche du côté des hôteliers, il manque de travailleurs.  «On agrandit les hôtels, on investit beaucoup. On est une région reconnue en termes de congrès.  On développe beaucoup en ce sens. Mais de l’autre coté, on n’a pas de travailleur tant au niveau de l’entretien ménager que des cuisines», a souligné la directrice générale de Tourisme Rivière-du-Loup, Monique Dionne.

L’industrie du tourisme veut combler le manque par l’embauche de travailleurs immigrants. Le Cégep de Rivière-du-Loup, lui, propose de simplifier les règles pour les étudiants étrangers. «C’est de pouvoir permettre aux personnes immigrantes qui viennent suivre une formation d’avoir accès au programme Expérience Québec.  On nettoie les lignes de communications entre les travailleurs qu’on veut accueillir chez nous et les employeurs», a expliqué le  directeur de la formation continue du Cégep de Rivière-du-Loup, André Gobeil.

Plus de 18 000 postes à combler au Bas-Saint-Laurent

«Il est question de 18400 postes qui seront disponibles en 2019, c’est beaucoup d’emplois disponibles.  En fait, nous ce qu’on veut, c’est de simplifier les règles», a affirmé le ministre responsable du Bas-Saint-Laurent, Jean D’Amour.

«Au Québec, on peut faire mieux, on peut aller plus vite. On requiert des études sur l’impact du marché du travail.  On n’a plus besoin d’étude. Les chiffres sont clairs. Il y a également toute la question de la période de validé du permis. C’est un an. Est-ce que ça pourrait pas être pas être 2 ans 3 ans», a soulevé le ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion, David Heurtel.

La tournée de consultation auprès des entreprises et organismes se poursuit jusqu’au Forum sur la valorisation de la diversité qui se tiendra le 5 décembre prochain. L’objectif est de mettre sur pied des mesures concrètes dans quatre secteurs d’activités, soit l’emploi, la formation, la francisation et la lutte contre la discrimination.