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Pénurie de main-d’œuvre: les sauveteurs se font rares

Publié le 3 juin 2022 à 16:36, modifié le 3 juin 2022 à 16:42

Par: CIMTCHAU

La pénurie de main-œuvre dans le domaine aquatique affecte plusieurs régions au Québec. La Gaspésie n’est pas épargnée par cette diminution de sauveteurs.

La pénurie de main-d’œuvre frappe tous les secteurs d’activités. Dernièrement, c’est le domaine aquatique qui fait les frais de ces problèmes : il y a diminution du nombre de sauveteurs dans la région. Pour attirer du personnel qualifié, la ville de New Richmond a mis en place des solutions.

« On a fait différentes petites choses. On y’a été avec vraiment des horaires flexibles, permettre aux étudiants d’y aller avec sois un 5 heures ou même un 20 heures par semaine. On y va avec les besoins de chacun des étudiants ou des employés (…) On a également mis en place un programme de formation continue, une formation de soutien. On embauche les étudiants puis ensuite on leur donne la formation puis la formation leur a remboursé à 100 % par la suite lorsqu’ils viennent travailler à la piscine Bruce-Ritchie. », affirme Anne-Julie Leblanc

La pénurie de main-d’œuvre est un problème qui dure depuis quelque temps, ce qui a déjà occasionné certains problèmes.

« On a déjà eu quelques plages horaires qu’on n’a pas été capable de combler dans la dernière année, mais avec les mesures qu’on a adoptées, on est capable d’offrir notre service. On n’a pas eu à diminuer nos heures d’ouverture. », déclare Éric Dubé.

Ce sont les étudiants qui répondent le plus à la demande d’emploi. Par contre, il faut conjuguer avec ces employés qui ne peuvent travailler à temps plein.

« On voit cette tendance-là de plus en plus. On va prendre plus de personnes pour remplacer quelqu’un qui faisait ce travail-là à temps plein. », mentionne le maire de New Richmond.

Malgré la difficulté à embaucher des sauveteurs, ceux qui sont présents sur les lieux vantent les conditions de travail.

« On a des bonnes conditions de travail. Il fait tout le temps chaud, il ne pleut jamais, on des bons salaires aussi c’est bien. On a possibilité aussi de faire pleins de choses différentes. On peut surveiller des gens qui font des longueurs ou donner des cours de natation. », répond Francis Bernard.

Les solutions apportées par la ville de New Richmond s’appliquent à d’autres organismes.

« Le parc régional fait un partenariat avec la ville, alors les mesures qu’on a prises s’appliquent aussi pour le parc régional. », indique Éric Dubé.

En espérant que ces mesures mises en place permettent aux citoyens de profiter des piscines publiques de la région pendant tout l’été.