Péninsule acadienne : une saison touristique très attendue
Publié le 11 mai 2023 à 15:35, modifié le 11 mai 2023 à 15:38
Par: Félix Côté
L’été et la saison touristique sont attendus de pied ferme dans la Péninsule acadiennes. Des festivités, qui avaient été mises de côté en raison de la pandémie, reverront le jour, au grand bonheur des élus et de l’Office du tourisme.
Le FestiVin à la fin mai, la 50ième réunion annuelle de la Société des acadiens en juin… et surtout les célébrations entourant le Festival acadien en août… La saison estivale s’annonce mouvementée à Caraquet. Le nouveau Conseil municipal compte sur cette offre culturelle pour attirer les touristes et tisser les liens entre les diverses communautés acadiennes.
« On voulait élargir le cadre dans lequel on opère pour permettre à ceux qui se joignent à la ville de Caraquet, qui n’était pas municipalisée avant, ainsi que le village de Bas-Caraquet de participer à ces célébrations-là », raconte le maire de Caraquet, Bernard Thériault.
Les plages, le camping, la restauration attirent nombre de visiteurs. Mais, la culture est une force en Péninsule acadienne. Québécois et Néobrunswickois choisissent d’y passer leurs vacances, notamment pour les nombreux festivals.
« Notre réputation nous précède : on est très accueillant, on adore avoir de la visite. Ça se passe souvent dans la cuisine autour d’une bonne bouffe. Donc, c’est sûr qu’on aime partager le plaisir d’une bonne table… La musique aussi », explique la directrice de l’office de croissance du CSR de la péninsule, Geneviève Lanteigne.
Les municipalités investissent beaucoup d’argent chaque année pour bonifier l’offre des nombreux organismes liés à la culture. Les gouvernements locaux sont conscients de l’importance qu’ils ont sur l’économie régionale.
« La ville est heureuse, également, de souscrire à toutes ces associations près d’un demi-million des dollars annuellement pour assurer leur fonctionnement et mettre l’épaule à la roue », ajoute le maire Thériault.
Toutefois, mettre sur pied autant d’évènements en peu de temps peut être une tâche ardue. Mais les organisations peuvent compter sur la population pour les soutenir tout au long de l’année.
« Comme tout événement, il faut souvent avoir recours à des bénévoles, effectivement. C’est sûr qu’on est une communauté qui se tient, qui est tissée serrée. Donc, c’est sûr que les gens répondent à l’appel pour contribuer », explique la directrice de l’office de croisssance.
Seule ombre au tableau, l’Office du tourisme estime qu’il manque de places d’hébergement pour accueillir tous les voyageurs en même temps. C’est pourquoi l’organisation désire allonger la saison touristique et ainsi étaler le volume de visiteurs sur une plus longue période. Félix Côté, CHAU TVA, à Caraquet. -30-