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Pêche aux coques: des manques de fonds au coeur des restrictions territorial

Publié le 31 mai 2023 à 15:46, modifié le 31 mai 2023 à 15:50

Par: Yanick Boudreault

Le dossier de pêche aux coques dans la Baie-des-Chaleurs revient une nouvelle fois dans l’actualité. Cette fois, on apprend que des secteurs sont fermés en Gaspésie, faute de fonds pour payer des analyses sur la qualité de l’eau…

« Ici on peut juste les pêcher du 1er avril au 31 mai tandis qu’au Nouveau-Brunswick, encore plus qui sont dans le même territoire eux ils peuvent le pêcher tout l’été. Il y a des questions à se poser là », explique cette pêcheuse de coque, Nicole Labillois. –

Le Bloc Québécois a appris, via un fonctionnaire de Pêches et Océans Canada, que le MPO préférait interdire la pêche aux coques dans plusieurs secteurs de la Gaspésie plutôt que de faire de coûteuses analyses d’eau. Une réponse économique qui surprend.

« Ce qui nous ont dit, ça m’a complètement abasourdi, c’est qu’il n’aurait pas de fonds nécessaire, ils n’ont pas les font au ministère pour permettre de faire les tests dans les zones qui sont fermées, donc ce qu’on nous dit c’est qu’on fait des tests, mais seulement dans les zones qui sont ouvertes. S’il y’en a une qui est fermée, on peut comprendre qu’elle ne sera jamais rouverte parce qu’ils n’iront pas faire de test », affirme la députée d’Avignon-La Mitis-Matapédia, Kristina Michaud.

Le comportement du MPO déçoit ceux qui suivent le dossier de proche. On se demande si ce n’est pas deux poids, deux mesures.

« Il y’a de toute évidence un rétablissement de la qualité de l’eau et c’est le cas chez les voisins alors on se demande pourquoi au Québec ce n’est pas le cas et non seulement pourquoi le MPO ne trouve pas le moyen, ce n’est pas exorbitant, ne trouve pas le moyen. Ça manque juste de bonne volonté à mon avis. Ce n’est rien d’autre que ça », affirme la Vice-présidente du comité parlementaire Pêches, Océans et Garde-côtière, Caroline Desbiens.

Les politiciens de la région n’entendent pas lâcher le morceau et espèrent que le MPO se rendra compte de l’illogisme dont il fait preuve.

« Je pense qu’il y a toujours de l’espoir et cette réponse-là me donne de l’espoir. Elle est négative, mais elle me donne de l’espoir quand même parce qu’on dit eh bien coudons ça n’a pas de bon sens, je comprends quand on disait que la qualité de l’eau était mauvaise, mais la tout semble indiquer qu’elle est bonne puis que c’est possible à travers le ministère, d’effectuer des tests. Si c’est possible de mettre des agents de la pêche sur le terrain qui remette les contraventions, ça doit être possible d’en mettre qu’ils vont faire des tests de l’eau », relate Mme. Michaud.

« C’est nécessaire que ce soit fait rapidement, c’est ce qu’on va mettre en branle pour sensibiliser encore davantage et évidemment on a fait des démarches, mais on n’a pas eu de retour donc ce qu’on souhaite c’est d’avoir un retour rapide », répond Mme. Desbiens.

Nous avons pu échanger avec le personnel politique de la députée de Gaspé-les-Îles, Diane Lebouthillier… ces derniers confirment que la ministre du Revenu national s’en remet au MPO. Le dossier, dit-elle, est une prérogative du ministère concerné.