La municipalité de Rivière-Ouelle passe à l’histoire. La désignation de paysage culturel patrimonial est réalisée en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel.

« Ça fait excessivement du bien de pouvoir annoncer une première en 2021 au Québec. C’est fantastique. Ça me rend très fier comme députée de Côte-du-Sud. C’est une excellente nouvelle pour tous les citoyens », explique d’emblée la députée de Côte-du-Sud, Marie-Eve Proulx.

Le territoire de plus d’un million mètres carrés obtient donc un statut juridique pour être protégé. Par ailleurs, plusieurs personnes tant de la municipalité de Rivière-Ouelle que de la MRC de Kamouraska se sont impliquées dans ce projet. Des démarches afin d’obtenir ce statut ont débuté en 2013.

« On y croyait depuis le début. On connaît nos lieux, on en est fier. On était certain qu’on avait un bijou et les citoyens ont embarqué dans ce projet » mentionne pour sa part le maire de la municipalité, Louis-Georges Simard.

Un bon incitatif

Québec souhaite contribuer à la conservation et à la mise en valeur des caractéristiques paysagères remarquables de ce territoire. À l’échelle du pays, seulement trois paysages sont reconnus patrimoniaux.

« Il n’y a pas d’argent qui est rattaché directement sauf avec une carte de visite comme ça, sur des vrais projets, ça va nous permettre de faire des demandes ciblées et on pense que ça augmente considérablement le potentiel d’avoir de l’aide financière », ajoute le maire de Rivière-Ouelle.

« Ça donne un atout privilégié et particulier à Rivière-Ouelle aussi d’avoir le premier et de pouvoir démontrer qu’il est important de préserver ici nos paysages. Ça donne aussi à la municipalité et à la MRC de Kamouraska un avantage aussi marketing pour vendre le territoire et attirer des gens ici. L’identité aussi autochtone qu’on retrouve ici, qui est méconnue. Donc ce que ça fait concrètement c’est que ça donne à la municipalité et à la MRC de Kamouraska un avantage aussi marketing pour vendre le territoire et attirer des gens ici », dit Marie-Eve Proulx.

À ce jour, aucune autre démarche de ce genre n’est en cours au Québec.