Dans Charlevoix, les infirmiers et infirmières des hôpitaux de Baie-Saint-Paul et de La Malbaie prennent part à ce moyen de pression. La présidente de la FIQ-Syndicat des professionnelles en soins de la Capitale-Nationale, Patricia Lajoie, explique qu’en date de 9 heures ce matin, aucun temps supplémentaire n’avait été requis par l’employeur depuis minuit. « C’est très rare, surtout dans Charlevoix, qu’il n’y ait pas de temps supplémentaire obligatoire, donc c’est sûr que l’employeur s’est préparé en fonction de la journée d’aujourd’hui. »

Patricia Lajoie explique que cette situation démontre bien que l’employeur a la possibilité de réduire ce temps supplémentaires obligatoire. « On est en train de nous prouver que c’est faisable donc il faudra que la journée d’aujourd’hui ne soit plus une exception. Ça semble être la solution facile de dire aux gens présents de rester, mais il y a souvent d’autres solutions qui peuvent être possibles et qui ne sont pas explorées. »

Elle a finalement tenu à rassurer la population en mentionnant le professionnalisme de ses membres. « C’est sûr que si une situation urgente ou exceptionnelle se présente, on ne laissera pas tomber des patients qui seraient en danger, mais s’il y a des moyens et des solutions qui sont explorés, on aura pas besoin d’effectuer ce temps supplémentaire obligatoire. »

Au KRTB, il n’y a pas non plus de temps supplémentaire obligatoire qui a été imposé par l’employeur, confirme Cindie Soucy, présidente de la FIQ–Syndicat des professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires du Bas-Saint-Laurent. Elle précise que tout comme dans Charlevoix, l’employeur a effectué une gestion de sorte à ce qu’il n’y ait pas de temps supplémentaire obligatoire.

La fin de ce moyen de pression est prévue à minuit ce soir.