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Parfois difficile de garder ses distances

Publié le 30 juillet 2020 à 17:05, modifié le 30 juillet 2020 à 18:34

Par: CIMTCHAU

Les plaisanciers et les kayakistes sont nombreux à naviguer sur le fleuve Saint-Laurent en cette période de vacances. La réglementation de Parcs Canada est toutefois stricte pour protéger les baleines. La surveillance est d’ailleurs accrue présentement.

« Jamais jamais un opérateur va aller volontairement près d’une baleine.», dit d’entrée de jeu Jean-Louis Bérubé, propriétaire des Écumeurs du Saint-Laurent.

Ne navigue pas qui veut sur le fleuve Saint-Laurent dans l’aire marine protégée. Et les agents du parc marin sont là pour intervenir.

« Le principe fondamental, je devrais dire, c’est de respecter la distanciation et ne jamais bousculer une baleine. Donc, il faut toujours être respectueux, garder nos distances, ne pas couper sa route. », explique Jean Hébert, capitaine de bateau pour Croisières Escoumins depuis 8 ans.

Il est difficile de prévoir les moindres faits et gestes du mammifère marin. Les capitaines ont des appareils pour leur faciliter la tâche, lorsque le temps est brumeux par exemple. Mais il arrive qu’une baleine surgisse de l’eau et se retrouve nez à nez avec une embarcation.

« Dans les vidéos qu’on va voir où les baleines sont beaucoup plus proches des bateaux, ce n’est vraiment pas le capitaine qui s’est approché, c’est les baleines qui se sont approchées. », précise Simon Beaudry, capitaine de bateau pour Les Écumeurs du Saint-Laurent.

Les agents du Parc marin assurent une présence accrue. Par écrit, Parc Canada explique que « l’application de loi est l’un des outils utilisés pour rehausser la protection des mammifères. La sensibilisation et l’éducation sont également essentielles pour faire comprendre aux usagers » leur rôle à jouer.

Pierre Hébert ajoute: « Par beau temps, les règles sont toujours respectées et tous les capitaines sont respectueux du parc Marin. »

Les cargos respectent de plus en plus les secteurs où les excursions aux baleines sont effectuées. Depuis 2013, il est demandé de réduire la vitesse à 10 nœuds dans les zones d’alimentation des grands rorquals.

« Les Cargos ont moins de manœuvrabilité que nous évidemment, donc les pilotes qui vont être sur le bateau, généralement on va avoir des pilotes qui sont des experts en navigation dans le Saint-Laurent, ils sont conscients des sites d’observations avec les baleines, donc ils vont dévier leur trajectoire pour s’éloigner des zones d’observations. », ajoute Simon Beaudry.

Afin d’éviter de mauvaises surprises, il est recommandé à tous ceux qui veulent naviguer dans cette zone de lire les règlements sur le site parcmarin.qc.ca et d’avoir son attestation valide.