« Présentement avec un horaire à l’heure, les gens sont à la caserne, prêt à intervenir », lance le président local de la fraternité techniciens ambulanciers du Québec, Keven Desbois.

Ce qui n’était pas le cas avant avec les horaires de faction.

« On avait mis des horaires à l’heure sauf à Caplan. La Baie-des-Chaleurs était séparée en deux versus Caplan qui était en horaire à faction. Il faut qu’il quitte sa famille pendant 7 jours, 24 heures sur 24 pour s’installer à la caserne. Tandis que là, présentement, ce qui est intéressant pour lui, il part le matin, vient faire son chiffre, rentre à 7 h. 17 h le soir, il a fini et retourne chez lui avec sa famille et ses enfants », explique Keven Desbois.

Un des principaux impacts qu’aura ce changement d’horaire, c’est qu’il diminuera considérablement le temps d’attente pour les citoyens.

« Je vous dirais que sur le territoire, présentement, dans le jour, en dedans de trois minutes on a une ambulance chez eux. Pour la population, c’est un service efficace à 100 % », ajoute Keven Desbois.

« Ça pourrait même améliorer le taux de réanimation dans le secteur ici. Parce que ça a été prouvé qu’avec des ambulances à l’heure le taux de réanimation est vraiment plus élevé qu’avec des horaires à faction », soutien Keven Desbois.

Et ce changement n’a occasionné aucune dépense supplémentaire.

L’implantation de ce nouvel horaire met un terme à des négociations qui ont duré près de deux ans.

« Quand tout le monde travaille ensemble, on le voit, c’est la population qui bénéficie de ce changement-là », conclut Keven Desbois.