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Nouveaux traversiers: Une route 138 qui n’est pas adaptée

Publié le 17 mai 2018 à 16:30, modifié le 17 mai 2018 à 16:30

Par: CIMTCHAU

Le premier des deux nouveaux navires de la traverse Baie-Sainte-Catherine-Tadoussac devrait être livré en juin. Certains déplorent que la route 138 ne soit pas adaptée pour l’arrivée de ces traversiers.

Les futurs traversiers auront une capacité 50% plus grande et leur coût est maintenant évalué à environ 325M$. Certains dénoncent qu’aucun aménagement n’a été fait sur la route 138 pour recevoir un plus grand nombre de véhicules à leur sortie.

«Les gens impatients vont vouloir dépasser les véhicules ils vont créer des situations dangereuses. Et la route 138 n’a pas les normes requises au niveau du pourcentage de zones de dépassement. Je passe que c’est 6% au lieu de 60% de zones de dépassement, qui devraient être la norme. C’est une route nationale», rappelle le maire de Saint-Siméon, Sylvain Tremblay.

Une résolution a été adoptée à Saint-Siméon pour sensibiliser le ministre des Transports.

«On va demander d’abord l’aide de toutes les municipalités sur la route 138 pour faire consensus et surtout faire pression au gouvernement parce que quand on regarde les crédits au niveau du budget, il n’y a pas de montant d’argent associé à ça», déplore-t-il.

Peu d’impacts pour les bélugas

Ce qui rassure, c’est que les nouveaux traversiers ne devraient pas avoir trop d’impacts négatifs sur les bélugas. «On a la technologie aujourd’hui pour faire des bateaux presque silencieux. On n’a pas de garantie que les traversiers seront moins bruyants. Les gens de la Société des traversiers du Québec connaissaient l’enjeu. On ne sait pas à quel point ils ont misé sur les nouvelles technologies pour améliorer la situation. Pour l’instant c’est de l’espoir plus que de l’inquiétude», se réjouit le président du Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins, Robert Michaud.

Un pont sur la rivière Saguenay semble être la solution idéale pour la sauvegarde de l’espèce. Mais sa construction pourrait avoir de trop lourdes conséquences.

«On pourrait imaginer une situation où la construction du pont pourrait avoir tellement d’impacts qu’il ne serait pas recommandé pour la protection des bélugas, même si les gains à long terme eux, seraient sans doute significatifs», explique-t-il.

Pour les bélugas, le bruit complique leurs communications et la recherche de nourriture.