Dany St-Pierre et Nathalie Adams se considèrent chanceux d’être les nouveaux propriétaires de cette demeure, qui est l’une des seules maisons du régime seigneurial encore existantes au Kamouraska.

« On lui doit même un respect. C’est comme tomber en amour avec une personne. C’est la même chose. Moi en mettant les pieds ici, ça été instantané, ça été un coup de cœur », affirme les copropriétaires.

Un coup de cœur, malgré le fait que la maison était laissée à l’abandon depuis quelques années.

« On a une fondation solide sur la roche, donc il n’y a aucun problème majeur », explique Dany St-Pierre. « Je pense qu’il fallait débarquer sur les lieux et faire l’état de la situation de la propriété. Pour s’apercevoir que ce n’était pas si pire que ça », enchaîne sa conjointe.

Même si la maison n’est pas officiellement reconnue comme monument patrimonial, les nouveaux acheteurs tiennent à conserver son cachet ancestral, notamment, en mettant en valeur sa charpente d’origine.

« On a solidifié toute la structure de la toiture, on isole et l’on remet le revêtement intérieur pour finaliser tout ça. C’est majeur. Ouais pour Dany, ce n’est jamais grave, il n’en a pas de problème », justifie Nathalie Adams avec son conjoint qui ricane à ses côtés.

Le couple compte résider à l’étage, tandis que leurs bureaux se retrouveront au rez-de-chaussée.

« On déménage nos deux bureaux. Nathalie déménage le sien, moi je déménage le mien. Pis elle agrandit l’équipe et j’agrandis l’équipe aussi ».

Malgré le défi que représente la préservation du bâtiment, les deux entrepreneurs de la région n’y voient que des avantages.

« Mais l’avantage des deux bureaux c’est qu’on est à deux minutes du centre-ville. On est à une minute de la sortie de l’autoroute 20. On a vraiment l’impression d’être près de tout en ville, mais en même temps avec 400 pieds de distance avec la route, on a l’impression d’être en campagne aussi. C’est vraiment un beau mélange », commentent-ils.

Les entrepreneurs voient grand pour cette maison, mêmes qu’il aurait déjà des plans pour leur immense terrain.

« On a peut-être des plans, mais on va commencer par installer les bureaux pis après ça ce sera une deuxième phase ».