Depuis des semaines, la politique 713 soulève le débat à Fredericton. Le parti au pouvoir propose que les enfants de moins de 16 ans, non binaire ou transgenre, doivent obtenir le consentement de leurs parents pour pouvoir choisir un autre prénom. Mais si le consentement n’est pas donné, le personnel de l’école appellera les élèves par leur nom donné à la naissance.  « Qui n’empêche pas ces jeunes-là d’être encadre puis de vivre, ils sont venus au monde comme ça on est tous différents » pense une citoyenne d’Edmundston.

Selon l’ex-ministre conservateur et maire du Haut-Madawaska, c’est une tempête politique. Jean-Pierre Ouellet considère que le projet de loi ne devrait pas être modifié pour la protection des jeunes.  « Je ne vois pas pourquoi aujourd’hui on viendrait modifier cette politique-là puis d’aller à l’encontre des avis des experts et de toutes les personnes qui ont témoignée à ce sujet-là alors personnellement je pense que le gouvernement devrait reculer, ça vient justement protéger des personnes vulnérables » dit Jean-Pierre Ouellet.

La question divise aussi les citoyens. Certains estiment que le gouvernement ouvre la porte à la discrimination.  « Moi je ne suis pas en accord avec ça , ça devrait rester comme que c’est là dans les écoles, pas d’ajout » « Je suis contre qui révise la loi. » « Ce n’est pas vraiment une vraie crise je ne pense pas tout de suite mais ça peut le devenir oui.»

Blaine Higgs a encore des décisions à prendre. Il se retrouve encore au cœur d’une controverse.  « Le premier ministre a beaucoup de dossiers sur lesquels il a pris possession qui lui ont nuit. Je pense que si ça peut être une crise oui ça pourrait être une crise » déclare Jean-Pierre Ouellet.

« Beaucoup n’aiment pas Higgs puis ça peut avoir des répercussions » ajoute une citoyenne.

Cette semaine sera décisive à l’assemblée législative : le Parti libéral va déposer une motion pour demander au gouvernement conservateur de revenir à la version originale de la politique 713.