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Nouveau-Brunswick : l’accès aux soins de santé primaire diminue

Publié le 29 juin 2023 à 16:02, modifié le 29 juin 2023 à 16:44

Par: Mylene Thomas

L’accès à un médecin de famille ou à une infirmière praticienne est très difficile au Nouveau-Brunswick. C’est ce que révèle un sondage établi par le Conseil de la Santé de la province auprès de 5000 citoyens. La majorité de la population doit attendre longtemps avant de pouvoir consulter.

Un citoyen sur trois réussit à voir son médecin de famille dans les cinq jours. En 2020, 51 % des patients arrivaient à consulter, aujourd’hui c’est seulement 34 %. « Ce qui est un peu désolant c’est de voir que le temps d’attente pour voir son fournisseur de service de santé primaire s’est détérioré et cela n’est pas de bon augure » déclare Stéphane Robichaud, directeur général du Conseil de la Santé.

En raison d’un manque de coordination des services, la population se tourne donc vers d’autres options pour obtenir les soins nécessaires, comme les services d’urgences et les cliniques sans rendez-vous. « On a le pourcentage le plus élevé dans la région d’Edmundston. C’est 40 % des gens ont utilisé la salle d’urgence parce qu’il n’arrivait pas à avoir leur médecin de famille en temps opportun »

Selon le directeur du Conseil de la santé du Nouveau-Brunswick, d’autres praticiens et spécialistes pourraient faciliter l’accès aux soins. « Que ce soit des pharmaciens dans le secteur privé par exemple ou des nutritionnistes ou des travailleurs sociaux, il y a plein d’intervenants qui pourraient mieux être utilisés »

Dans la province, les services de soins de santé primaires doivent être une priorité.  « Je crois ce qui devrait être prioritaire c’est d’une part de clarifier justement cette imputabilité-là » « Il y a un constat grandissant des modèles actuels qui ne peuvent pas être soutenu à long terme » ajoute t-il.

Le Conseil de la Santé espère que ce sondage permettra d’apporter des améliorations au système de santé actuel.