Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

N.-B: le passeport vaccinal dans la mire du gouvernement Higgs

Publié le 30 août 2021 à 17:06, modifié le 30 août 2021 à 17:06

Par: CIMTCHAU

Dans l’espoir d’augmenter la vaccination au Nouveau-Brunswick, le gouvernement de Blaine Higgs envisage d’imposer le passeport vaccinal pour accéder à différents endroits publics. Il exigera aussi que les employés de la fonction publique soit doublement vaccinés d’ici deux semaines.

La quatrième vague de la Covid-19 continue de faire des siennes au Nouveau-Brunswick. Le gouvernement Higgs décidera sous peu s’il imposera ou non le passeport vaccinal pour accélérer une vaccination stagnante.

-«Moi je suis d’accord avec cela à 100 %».

-«Si c’est le seul moyen pour arrêter cette pandémie-là, on devrait tous faire notre part».

-«C’est de valeur mais ça va s’en venir là ; j’espère que ça se fasse le plus tôt possible  ».

-«C’est pas correct étant donné les circonstances ; quand ils ont commencé cela, c’était sensé être libre ; les hypocrites du  gouvernement disent que ce n’est pas correct et ils veulent nous obligés».

En fin de semaine, le premier ministre fédéral sortant, Justin Trudeau, a promis 1 milliard $ pour aider les provinces à créer leurs propres passeports vaccinaux.

Les restaurateurs sont méfiants face à l’imposition d’un tel outil.

«Ça ne me dérange pas ; je ne veux pas faire la police aussi ; on respecte tout le monde, qu’ils viennent avec masque ou sans masque déjà là»,a dit Carole Boutot, propriétaire du restaurant Chez Caro du Centre Brunswick.

«Si on se rend là, nous, on va suivre et on va implanter cela du mieux que l’on peut», a pour sa part commenté François Albert, franchisé du restaurant St-Hubert du Grey Rock Center.

Les fonctionnaires provinciaux ont récemment été avisés qu’ils devront être doublement vaccinés d’ici le 13 septembre, à défaut de quoi ils devront porter un masque et subir des tests récurrents de dépistage. Ceux qui refuseront de se plier à ces exigences pourraient être congédiés.

-«Bien d’accord ; le passé que l’on vient de vivre dans l’hiver, je ne peux pas revivre cela, on n’a pas le choix».

-«On est tous là-dedans et s’il y en a un qui fait un trou dans le bateau, on va tous couler  ».

Les avis sont par contre partagés face à la sévérité de la mesure.

-«Il y a certainement une autre façon de passer le message que de faire perdre un emploi qui va nuire à une famille».

-«C’est dommage, c’est cela la réalité si on veut en finir avec cela».

-«Ils ne le perdront pas car ils vont  être obligés d’y aller, ils n’ont pas le choix».

Cette imposition risque de créer un conflit avec les fonctionnaires qui ne se sont pas encore prévalus du vaccin.

«Tout le monde tient à son gagne-pain pour les bonnes raisons; c’est ce qui rend cette situation justement là difficile pour les gens qui ont un problème avec la vaccination», a souligné Julien Massicotte, professeur de sociologie de l’Université de Moncton, campus d’Edmundston (UMCE.