Il y avait de la fébrilité dans l’air, lundi soir, dans une salle de école Le Bois-Vivant de New Richmond. Après quatre ans de répétitions, du au contexte pandémique, c’est la touche finale avant les représentations tant attendues.

« C’est de peaufiner le chant de chaque chanson. Il y a des détails qui sont très subtils des fois pour le public, mais comme choriste ce sont des petits détails, alors on est dans ces détails-là», rapporte le choriste et membre du conseil d’administration de l’ensemble vocal Dominique Bernard.

C’est sous la direction de la chef de chœur Guylaine Fournier que quelque 80 choristes et musiciens, des quatre coins de la Gaspésie, fouleront les planches de la salle de spectacles régionale Desjardins de New Richmond samedi et dimanche.

«C’est beaucoup de gens, on a beaucoup de choses à peaufiner…on veut vraiment que le public fasse : Wow !» s’exclame celle qui nous charme l’oreille depuis le milieu des années 90.

Elle avoue qu’elle a dû motiver sa troupe par moment.

«Il a fallu vraiment renouveler la façon de travailler pour toujours aller plus loin dans l’interprétation pour justement de ne pas stagner. On ne voulait pas avoir l’impression que pendant 4 ans on faisait la même chose», poursuit la directrice artistique.

«Les saisons de Vigneault», c’est aussi de devoir trancher dans le catalogue de ce géant de la musique qui a soufflé ses 95 bougies, la semaine dernière. Ce qui n’a pas été une mince tâche.

«Ce que j’ai fait pour arriver à 92 minutes de concert: j’ai décidé de faire des medleys pour célébrer entre autres les femmes, par exemple, ou les hivers, avec mon pays, Ah! que l’hiver», énumère-t-elle.

Le défi des choristes : mémoriser par cœur les chansons Gens du Pays et de la Danse à St-Dilon.

« Le plus difficile, c’est qu’il y a beaucoup de mots. Les paroles de Gilles Vigneault ce sont des longs textes», raconte M.Bernard, qui travaille sans cartable.

L’Ensemble vocal Tourelou a eu la chance de livrer un concert l’été dernier au Festival en chanson de Petite-Vallée. C’est donc un spectacle bien rodé qui attend le public.

« Quand il s’assoit devant ce spectacle là et qui voit 80 humains, c’est magique…», termine Mme Fournier, qui invite les gens à se procurer rapidement des billets.