La MRC de la Matapédia connaît une sérieuse dévitalisation de son territoire. Les statistiques entourant la démographie inquiètent les élus, les organismes, les entreprises, tout comme la population de la région matapédienne. La politique de développement social a pour but de mener des actions concertées afin de renverser la tendance.

« Il y a une dévitalisation, au Bas-Saint-Laurent, surtout la Matapédia. Le but commun de tout le monde c’est que nos gens soient bien dans la population et qu’ils aient une belle qualité de vie, que tout le monde travaille ensemble pour le plus possible pour éliminer la pauvreté », raconte la directrice de la Corporation de développement communautaire de la Vallée Matapédia, Sophie Champagne.

La planification de cette nouvelle stratégie de développement social s’est fait en collaboration avec l’ensemble des acteurs du milieu, incluant les citoyens. Plusieurs mesures étaient déjà en place pour revitaliser le milieu. Désormais, on veut créer une synergie afin de mettre en commun l’implication et les forces de tous et chacun.

« Si chacun travaille seulement en silo, dans leurs petites affaires, pour eux autres, chaque organisation. On se dédouble, donc je crois beaucoup en la concertation, la mobilisation en travaillant ensemble c’est comme ça qu’on sera plus fort », mentionne la coordonnatrice de COSMOS Matapédia, Céline Raymond.

La nouvelle politique mise sur la cohésion et la collaboration pour arriver à des innovations sociales qui permettraient de régler plusieurs problèmes criants. On n’a qu’à penser à la crise du logement, la mobilité durable, ou encore l’accès à l’éducation et à l’emploi. Au total 7 changements sont souhaités.

« On sait qu’il y a des gens plus vulnérable qui n’ont pas de voiture ou qui ont des moyens plus limités sur le transport collectif là va leur permettre de se déplacer, et ça, sans cadre dans l’une des actions que la MRC fait en lien avec ces objectifs-là », démontre la préfête de la MRC Matapédia, Chantale Lavoie.

Avec cette nouvelle politique, l’objectif est de rehausser le niveau de vie. Une vision humaniste qui veut voir la société se prendre en main afin de réduire les écarts de richesse.

« On essaie de rehausser le niveau de vie et le lieu de vie ou encore la capacité des gens à avoir accès à des services qui sont déjà existants, mais inconnus . C’est pour ça qu’on parle beaucoup de connaissances des services dans la planification », ajoute l’organisateur communautaire du CISSS du  Bas-St-Laurent, Alexis D’aoust Tremblay.

Pour arriver à terme, la politique de développement social matapédienne nécessitera une communication et la collaboration de tous les acteurs impliqués. La politique devra faire ses preuves, mais pour l’instant tous sont sur la même page.