Les vents de Charlevoix alimenteront-ils en électricité les Québécois un jour ? Du moins, c’est le souhait de quelques entreprises spécialisées en éolienne.

« Il y a des entreprises qui sont à l’œuvre, mais il n’y a rien de concret à l’heure actuelle », précise la préfète Odile Comeau.

En juillet dernier, Québec annonçait qu’Hydro-Québec lancerait un appel d’offres pour l’attribution d’un bloc de 300 mégawatts en énergie éolienne. L’intérêt pour le secteur de La Malbaie renaît de ses cendres.

«Avant les années 2010, il y avait eu un appel de propositions à cette époque-là et il y avait plusieurs zones qui avaient été identifiées comme ayant un certain potentiel, mais il y a une zone où il n’y avait vraiment aucune acceptabilité sociale », raconte l’élue de Saint-Irénée.

Le site controversé est maintenant écarté des plans. Le secteur identifié est au nord du mont Grand-Fonds. Toutefois, rien n’est joué.

« C’est un site éloigné qui n’est pas d’apparence visuelle, mais qu’il y a beaucoup de procédures à suivre. Il y a des consultations publiques, il y a le BAPE et il y a quand même beaucoup de choses à faire », dit le maire de La Malbaie, Michel Couturier.

« On va se faire accompagner par des spécialistes de la fédération québécoise des municipalités. », dit Mme Comeau.

Pour le moment, le potentiel économique de l’industrie oblige les décideurs à analyser cette possibilité.

«Ce sont des projets lucratifs. Il y a des projets de grande envergure qui ont été réalisés dans le Bas-Saint-Laurent, en Gaspésie et les communautés bénéficient de ces retombées économiques importantes », explique la préfète.

« Sans divulguer de chiffres, c’est quand même des retombées importantes », ajoute le maire de la Ville ciblée pour un tel projet.

Pour l’échéancier, les entreprises retenues doivent soumettre un projet au plus tard le 21 juillet. Les soumissions seront ouvertes le lendemain. Sur le site d’Hydro-Québec, on précise que les projets devront être mis en service avant le 1er décembre 2026.

Tourisme Charlevoix dit faire confiance à la MRC pour ce qui est de l’impact visuel d’un parc éolien sur le paysage.