Dédiée à la promotion des activités touristiques sur la rivière Bonaventure, l’entreprise CIME Aventure lance le coup d’envoi de ses activités estivales.

« On a ouvert notre 35^e saison vendredi dernier avec nos activités sur la rivière et nos hébergements, puis on a profité de samedi pour offrir un spectacle gratuit qui a attiré plus de 250 personnes », se réjouit Élodie Brideau, directrice générale chez CIME Aventure.

Cinq autres spectacles s’ajouteront à la programmation. L’objectif : mettre en lumière la richesse culturelle de la région.

« C’est des spectacles de groupes de musique locaux et on fait aussi affaire avec la microbrasserie La Belle Aventure, la distillerie des Marigots et Edgar Café Buvette pour mettre en valeur les produits du terroir de notre coin », explique Mme Brideau.

L’entreprise s’engage également à assurer le bon fonctionnement de ses activités en harmonie avec la préservation du territoire.

« La protection de l’environnement, c’est dans l’ADN de notre entreprise. L’entreprise a été créée en 1989 avec le désir de montrer la rivière Bonaventure et de la mettre en valeur de manière qu’elle reste belle pour tout le monde. Les activités qu’on fait sont par défaut des activités sans prélèvement et à faible impact », assure la directrice générale.

L’accès aux activités sera tout de même limité cet été en raison de nouvelles restrictions imposées par le gouvernement du Québec.

« Nous, de notre côté, ça va avoir des impacts sur le nombre d’heures qui vont être travaillées chez CIME Aventure. Ceci étant dit, on va quand même continuer d’offrir des activités de haute qualité comme c’est notre engagement depuis toujours » précise-t-elle.

CIME Aventure devra notamment pallier avec une réduction de 43% en ce qui a trait au nombre de descentes de la rivière sur le secteur de la Populaire. Une décision qui suscite de vives réactions au sein de l’entreprise.

« On est surpris que les décisions du ministère soient encore basées sur les affirmations des pêcheurs et les impressions de la ZEC plutôt que de se baser sur des faits scientifiques et des données précises, notamment l’étude de capacité du support du CIRADD qui envisageait des baisses pas mal moindres à celles auxquelles on doit se conformer cette année », déplore Mme Brideau.

L’entreprise maintient la procédure d’appel visant à clarifier certains faits quant à la nouvelle autorisation de commerce octroyée par le gouvernement provincial.