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Les dossiers d’insolvabilité moins nombreux en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine

Publié le 5 février 2021 à 15:57, modifié le 6 février 2021 à 06:32

Par: Patrick Giguère

Le nombre de dossiers en insolvabilité a chuté considérablement lors des derniers mois en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine. Alors qu’on craignait le pire en cette année de pandémie, la population semble avoir pris leur portefeuille en main.

La Gaspésie-Les-Îles est la deuxième région au Québec on l’on compte le moins d’insolvabilité depuis un an.

« L’économie a roulé très bien cet été, c’est surement une année record pour les commerçants qui ont eu à engager des gens. Donc, les gens locaux ont pu travailler et gagner des sous pendant la période estivale contrairement comme Montréal » , précise le président de Jean Fortin syndic, Pierre Fortin.

« Au Québec, sur un an, c’est pas loin de 16 500 dossiers en moins qu’il va y avoir eu dans la dernière année » , explique un associé de chez Raymond Chabot Grant Thornton, Stéphane Gauvin.

Selon le Bureau du surintendant des faillites, les cas d’insolvabilité ont diminué de 39 % pour les consommateurs et de 35% pour les entreprises, dans la dernière année.

«Tous les programmes qui ont été mis de l’avant. La PCU et PCRE. On a vu également des congés de taxes, des reports d’hypothèques» , raconte monsieur Gauvin.

« Du jour au lendemain, on s’est retrouvé sans avoir de budgets discrétionnaires pour les loisirs, le cinéma, les sorties, les spectacles, les voyages, les restaurants. Donc avec cette baisse importante dans les dépenses, il y a une partie des gens qui ont pu mettre cet argent-là pour réduire leurs dettes » , ajoute monsieur Fortin.

Avec les marchés boursiers qui étaient instables, plusieurs ont tenu à revoir leur portefeuille.

« Les clients étaient un petit peu plus craintifs. Par contre, ça a permis de voir que les clients ont pris conscience qu’il était important de s’occuper de leurs placements et de leurs affaires (…)On a eu beaucoup de rencontres avec eux pour revoir leur budget, revoir avec eux leurs solutions de placements et si leur plan de retraite était adéquat » ajoute pour sa part Claude Turbide de
SFL Placements.

Alors que les aides financières ont été nombreuses et que certains ont choisi de se payer quelques folies, il faut néanmoins rester prudent.

« On ne s’attend pas à un tsunami au retour à la normale, mais on s’attend à un certain rattrapage de ceux et celles qui déjà leurs problèmes étaient déjà trop important pour s’en sortir avec une baisse des dépenses », termine monsieur Fortin.