Matières recyclables: Appel d’offres lancé pour la collecte des bacs bleus
Publié le 14 août 2024 à 17:18, modifié le 14 août 2024 à 17:18
Par: Jasmin Guillemette
Les MRC d’Avignon et Bonaventure mettent la main à la pâte dans les dossiers des matières recyclables. Les deux entités sont à la recherche d’un nouvel entrepreneur qui pourra procéder à la collecte dès janvier 2025.
L’appel d’offres est officiellement lancé. Les camions qui récupèrent les matières recyclables porteront de nouvelles couleurs dès le premier janvier. Les MRC d’Avignon et Bonaventure ont dû agir rapidement.
« On devait le renouveler parce qu’on ne veut pas qu’il aille de bris de service. C’était dans le cours normal des choses. La seule chose qui a changé, présentement, on va en appel d’offres pour la collecte. Avec les nouvelles normes, que éco entreprise, Québec ont mis en place, c’est eux qui s’occupent des appels d’offres pour tout ce qui est transport et tri », souligne le président de la Régie des matières résiduelles Bonaventure-Avignon, Éric Dubé.
L’idée d’unir les municipalités a aussi fleuri au cœur des deux organisations. On souhaite payer un meilleur prix afin de couvrir le territoire d’Avignon et de Bonaventure. Le contrat devrait durée un minimum de trois ans, selon le préfet de la MRC de Bonaventure.
« Dépendamment, lorsqu’on va ouvrir les soumissions, on demande toujours pour une période de trois ans ou de cinq ans. Dépendamment de ce qu’on recherche dans le meilleur prix », indique M. Dubé.
L’arrivée du bac brun se fait aussi attendre dans la région. Un poste de directeur général à la Régie intermunicipale de traitement des matières résiduelles a été ouvert afin de piloter entre autres ce projet.
« La prochaine étape, c’est vraiment tout ce qui touche le composte, le bac brun qu’on veut mettre le plus rapidement possible. Pour ça, ça nous prend des ressources pour venir supporter les élus, parce que ce n’est pas nous qui sont les spécialistes là-dedans », explique celui qui est aussi préfet de la MRC de Bonaventure.
Les MRC souhaitent faire les démarches de la bonne manière, même si quelques défis sont présents dont celui d’éduquer la population.
« Un des gros volets qui est sous-estimé, ça va prendre beaucoup d’éducation, parce que les gens n’ont pas les réflexes. Même si ça fait près de 30 ans qu’on fait du recyclage, on a encore des enjeux ou ce qu’on a 12 et 20 % de ce qui se ramasse dans le bac bleu qui ne devrait pas y aller. Ça, ça amène des coûts », mentionne Éric Dubé.
Rappelons que le gouvernement québécois souhaite que l’ensemble des foyers de la province soient munis d’un bac brun en 2025.