Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

Recyclage: 10% des matières ne se revalorisent pas encore

Publié le 9 janvier 2025 à 16:38, modifié le 9 janvier 2025 à 16:38

Par: Félix Côté

Les matières recyclables sont désormais prises en charge par Éco Entreprises Québec. L’organisme a pour mission de revaloriser l’ensemble des matières qui sont des contenants, emballage, ou imprimé.

La mise en œuvre est d’ailleurs en place depuis le 1er janvier. Cela fait maintenant trois ans que l’organisme à but non lucratif Éco Entreprises Québec prépare cette grande opération de revalorisation des matières recyclables. Auparavant, il était compliqué de savoir exactement quoi mettre dans le bac bleu. À présent la population peut faire le tri très facilement à la maison. En ramassant l’ensemble de ces matières Éco Entreprises Québec prévoit créer de nouveaux matériaux recyclés qui seront vendus sur le marché pour tout type de fabrication.

Contenants, emballage et imprimés sont désormais les mots d’ordre pour faire le tri de notre recyclage. Selon Nathalie Drapeau, Éco Entreprises Québec apporte l’avantage d’envoyer un message simple à la population.

« Le message est peut-être plus simple pour le citoyen. Donc si je mets mon chapeau de citoyens, je me dis oui c’est vrai je peux identifier plus facilement les matières que je peux mettre mon bac bleu », mentionne la directrice générale de la Régie intermunicipale de traitement des matières résiduelle de la Gaspésie, Nathalie Drapeau.

Présentement, environ 10% des matières considérées comme étant recyclables ne le sont pas vraiment. Certains emballages comme les sacs de yogourt n’ont pas de marché de revalorisation et les centres de tri, comme celui de Grande-Rivière, doivent donc les accepter dans le bac bleu avant de les mettre à la poubelle. Éco Entreprises devra créer un marché pour ces matières ou simplement les interdire selon Nathalie Drapeau.

« Je pense qu’ils vont mettre beaucoup plus d’efforts, probablement, sur ce 10% là. Peut-être, ultimement, même essayer de développer ou favoriser l’utilisation de matière qui a le potentiel de recyclabilité plus élevé parce que c’est ça le défi », raconte la directrice générale de la RITMRG.

Il est plus facile de revaloriser certaines matières que d’autres c’est pourquoi Éco Entreprises Québec continuera de pénaliser les entreprises qui choisissent d’utiliser entre autres des emballages qui ne se revalorisent pas.

« S’ils utilisent une meilleure matière, normalement le tarif à la tonne ou en kilogrammes sera moins élevé que s’ils utilisent une matière qui est moins intéressante au niveau de la recyclabilité », précise Mme Drapeau.

Il reste donc plusieurs points d’interrogation en ce qui concerne cette minorité de matières considérées « recyclables » comme des sacs de microplaquettes, qui vont quand même être enfouis, puisqu’aucun marché n’est destiné à leur revalorisation.