Dès le 21 août, elle coanimera l’émission matinale sur les ondes du 99,5 FM.

« Tu essuis des revers, t’essuis des revers et là tu te poses la question : est-ce que je continue? On dirait que le moment où j’ai lâché prise, où je me suis dit ok, parfait, ce sera peut-être autre chose, l’appel de WKND est arrivé», débute l’animatrice, comédienne et entrepreneure, Maripier Morin.

Un projet qui permettra à la louperivoise de révéler sa vraie nature. Si longtemps elle a cherché la reconnaissance, elle avoue maintenant être dans cet état d’esprit.

« Aujourd’hui, forcée d’admettre que je ressens ça parce que tu ne te relèves pas d’un évènement puis d’une période aussi difficile comme ce que j’ai vécu sans avoir un entourage qui est béton », avoue Maripier Morin.

Bien que le support de ses proches ait adouci son processus de rétablissement, ce sont ses racines qui lui ont permis de braver la tempête.

« En fait, je suis venu me réfugier ici, à Pohénégamook, puis c’est ça…C’est ce que tu vois autour de toi; c’est ça qui m’a donné la force de continuer. Le courage de continuer à mettre un pied en avant de l’autre, puis…On ne réalise pas la force de la nature », confie Maripier Morin.

Une force qu’elle a dû puiser en elle pour se rétablir et endosser son rôle le plus important à ce jour; celui de maman.

« Il a fallu que je trouve la force de rester en vie avant Margot. C’était important de faire la différence entre mon désir de vivre et mon désir d’être mère. Ma fille elle n’a pas demandé ça puis ça, c’est mon job à moi de m’assurer que je vais bien», explique Maripier Morin.

Quant à un éventuel retour à la télé ou au cinéma, l’animatrice et comédienne confirme qu’elle a quelques projets sur la table.

« Euhhh je t’en parlerai quand le kodak ne roulera plus, mais il y a des petits trucs qui s’en viennent, mais en ce moment je te dirais que ma priorité c’est vraiment, bon, me préparer pour la radio puis MOX » , lance Maripier Morin.

Des mocktails sans alcool, fabriqués au Québec, dont un fort pourcentage des ventes servira à financer différentes ressources d’aide en dépendance.

Ce projet-là, moi, il me tient à cœur, parce qu’on a décidé de lui donner une mission sociale. Ça fait qu’aujourd’hui j’accueille chaque journée avec l’état d’esprit dans lequel je suis puis j’essaie de me prendre avec douceur, c’est ça que je fais. Mais…Mais oui…Je…Je vais bien», termine Maripier Morin.