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Manque de main-d’œuvre: Des travailleurs étrangers à la rescousse

Publié le 4 mai 2022 à 17:10, modifié le 5 mai 2022 à 17:12

Par: Félix Côté

L’été est sur le point de s’installer en Gaspésie. Afin de combler le manque de main-d’œuvre, plusieurs entreprises recrutent dans d’autres pays. Une solution de plus en plus récurrente dans la région.

Trouver des employés pour travailler aux champs n’est pas simple en Gaspésie. Comme plusieurs autres pays dans le monde, on cherche donc de l’expérience ailleurs.

« Je dirais que le type de travail qu’on effectue au niveau de la cueillette, au niveau des travaux de champs, semis, préparation des sols, tout ça, on a de plus en plus de difficulté à recruter ce type de travailleurs là », explique le copropriétaire des fermes Bourdages, Pierre Bourdages.

Dans le secteur agricole, le problème de main d’œuvre se fait sentir depuis longtemps. La ferme Bourdages, reconnue pour ses fraises, prévoit accueillir une quarantaine de travailleurs provenant d’Amérique du Sud.

« Année après année, on a des travailleurs qui reviennent. Il y en a que ça fait huit ans qui viennent tous les ans. Eux ils viennent parce qu’ils ont une qualité de vie au travail. On leur permet de faire des activités comme de la pêche, on leur passe un véhicule. Leur véhicule fourni c’est un transport de quinze passagers », raconte M. Bourdages.

Mais comment les accueillir et subvenir à leur besoin dans ce contexte de crise économique ?

« Il y a des dortoirs, des cuisines communautaires, cuisines de groupe, des unités sanitaires. Fais qu’on a différentes roulottes qui sont faites et affectées pour ce type de travailleurs là, et ils s’adaptent bien dans ces installations-là », annonce le copropriétaire de l’entreprise familiale.

Le plus important pour les agriculteurs, c’est que les travailleurs se sentent chez eux, qu’ils aiment leur expérience et qu’ils veuillent revenir… On ne lésine pas sur les dépenses.

« Payer les frais de déplacement, le voyagement pour se rendre ici, fournir un logement, du soutien. »C’est vraiment ça, c’est de regarder les besoins de la personne et de s’assurer que devant nous c’est une personne, c’est un humain et que ce n’est pas un numéro », avoue la directrice du Service d’Accompagnement des Nouveaux Arrivants., Sarah Jeanne Rajette Julien.

La ferme Bourdages accueillera quatre nouveaux travailleurs étrangers demain. Les propriétaires doivent d’ailleurs aller les chercher à Montréal… Revenus sur place, ils leur feront visiter la ferme et leurs appartements… le travail commence vendredi.