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Agences Emploi Retraite : un premier colloque à Edmundston

Publié le 21 novembre 2024 à 15:47, modifié le 21 novembre 2024 à 15:47

Par: Mylene Thomas

On vous a déjà parlé de ce programme au Nouveau-Brunswick, qui vise à jumeler des entreprises et des retraités qui veulent recommencer à travailler. Toutes les Agences Emploi Retraite de la province ont tenu leur premier colloque aujourd’hui à Edmundston.

Pour la première fois, près d’une dizaine d’Agences Emploi Retraite se sont réunies. Une rencontre qui s’est déroulée à Edmundston, le lieu où la toute première agence s’était ouverte en 2021  « on a décidé, on le fait ! On a lancé l’appel toutes nos agences sont ici aujourd’hui à travers la province alors on partage l’information pour essayer d’aider, de s’entraider » a expliqué Michel Lang, agent de jumelage à Edmundston.

Ce qui était au départ un projet-pilote a été étendu dans toute la province. Au nord-ouest, 230 aînés ont été appelés en renfort cette année, pour répondre au manque de main-d’œuvre des entreprises« tous les jours, dans ma région on a des appels autant de retraités que d’employeurs. Ça marche bien ils ont du bon succès et de bonnes histoires à raconter et puis je pense qu’il faut que cela continue, il n’y a pas de doute » a raconté Michel Lang.

Ted Gaudet est retraité depuis 1995. Il y a deux ans, ce Néo-Brunswickois voulait trouver une façon de briser sa solitude « ça m’apporte beaucoup en tant qu’individu, ça a cassé totalement mon isolement puis je ne sais pas si je vais être capable de me retirer, car j’aime assez ça. Ce sont des bénéfices » a témoigné Ted Gaudet.« La plupart de nos retraités ne recherchent pas une carrière à nouveau, offrir leur expertise puis leur connaissance » a ajouté l’agent de jumelage.

D’autres personnes âgées ont besoin d’un revenu pour faire face à l’inflation « il y a des aînés qui cherchent du travail parce qu’ils ont besoin de l’argent les coûts ont augmenté de façon considérable » a dit Ted Gaudet.

Mais parfois, certains employeurs se montrent réticents « des préjugés des fois concernant les aînés oh ils vont tomber malade oh ils ne sont pas la hauteur des systèmes mais  il y a beaucoup d’employeurs qui disent ce sont des gens loyaux qui ne vont pas partir le lendemain » a précisé Mr Gaudet.« On va trouver la solution magique et là il dit oh oui j’ai besoin de prendre un retraité» a relaté Michel Lang.

Avec une population vieillissante dans la province, les agences s’attendent à jumeler davantage d’aînés pour 2025 « ils offrent beaucoup plus que ce que l’employeur demande » a conclu le Néo-brunswickois à la retraite.