Depuis le début de la pandémie, le milieu sportif a vu ses activités paralysées à plusieurs niveaux avec les restrictions sanitaires. Des athlètes professionnels ont d’ailleurs démontré leur soutien aux jeunes sportifs dernièrement en réclamant des assouplissements au gouvernement Legault. L’entraîneur des Albatros manifestera aux noms de ses joueurs dimanche, qui ont encaissé plusieurs reports du lancement de leur saison dans les derniers mois.

«Si j’étais le premier ministre François Legault. S’il avait à entraîner comme moi en ce moment, il n’aurait pas fait long feu. Si je manque de cohérence avec mes joueurs, alors que pendant une semaine c’est tel règlement et l’autre semaine c’est un autre règlement, puis je change encore, je vais perdre ma chambre assez vite. C’est un peu ça qu’on sent en ce moment, les jeunes sont écœurés», a expliqué Mike Maclure concernant les récentes annonces du gouvernement provincial.

Avec la saison de glace du Centre Premier Tech qui a été étirée exceptionnellement jusqu’à la mi-juin, Hockey Rivière-du-Loup sera prêt à reprendre ses activités dès que la situation le permettra.

«Que ce soit au pire seulement pour un mois ou un mois et demi et même seulement des entraînements. On va attendre au bout pour leur donner tout ce qu’on est capable», a ajouté Maclure,

Impliqué de plusieurs façons à l’École secondaire de Rivière-du-Loup, Denis Bossé est témoin de la frustration des étudiants-athlètes sur une base régulière.

«J’ai même eu un élève de secondaire 1 qui me disait qui était tanné et qu’il voulait recommencer son sport. Quand des jeunes en secondaire 1 commencent à avoir ce langage, je pense qu’ils sont un peu tannés», a expliqué le responsable du programme de football des Guerriers de l’École secondaire de Rivière-du-Loup, Denis Bossé.

Si les Guerriers étaient en pleine saison, aucun entraînement ne serait envisageable avec la reprise des sports parascolaires annoncée par Québec cette semaine pour le 15 mars, mais en bulle-classe.

«Dans le cas du football et même de la majorité des sports qui ne sont pas des sports-études, nos joueurs de football viennent de plusieurs classes différentes. Pour nous, si la règle reste la même, il n’y aura pas plus de football», a conclu Denis Bossé.