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Ma place au travail: Manifestation devant l’Assemblée nationale demain

Publié le 18 mars 2022 à 17:17, modifié le 18 mars 2022 à 17:17

Par: CIMTCHAU

L’organisme à but non lucratif Ma place au travail manifestera devant l’Assemblée nationale demain, 10h30, à Québec.

Les organisateurs invitent la population à se mobiliser afin d’appliquer plus de pressions sur les différents ministères concernés par la pénurie de places en garderie dans la province.

Plusieurs invités spéciaux participeront à la manifestation, dont la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec, le groupe de jeunes engagés La voix des jeunes compte ainsi que des députés des partis d’opposition qui ont mis de côté leurs différentes allégeances politiques derrière eux pour se rallier derrière la cause.

« On voulait montrer avec cette manifestation-là que c’est une crise qui dépasse la cellule familiale. C’est une crise qui mobilise les intervenantes, les éducatrices, les syndicats, les employeurs et même les grands-parents parce que les mères ne peuvent pas retourner au travail », indique la porte-parole de Ma place au travail, Evelyn Plante.

La porte-parole du mouvement rappelle d’ailleurs que Ma place au travail défend plusieurs enjeux et devrait donc incidemment faire appel à plus d’un seul groupe de gens mobilisés:

« Je pense que c’est un problème qui nécessite une collaboration à tous les niveaux et qui nécessite une collaboration citoyenne qui dépasse seulement les mamans, surtout qu’on est en situation de stress. »

Le mouvement, vieux d’un an depuis hier, prend une fois de plus de l’ampleur alors que semblent s’ouvrir les canaux de communication entre Ma place au travail et les instances du gouvernement du Québec. Par contre, certains reculs sont venus refroidir le groupe. En effet, après une affirmation de Mathieu Lacombe, ministre de la Famille, dans un point de presse le 16 mars, disant qu’il voulait « faire partie de la dernière génération à vivre ce casse-tête-là », la CAQ a refusé « du revers de la main » trois motions cruciales pour le mouvement, dont celle qui reconnaissait l’existence même dudit mouvement. Les autres motions déclinées portaient sur l’aide d’urgence et sur le droit universel à une place en garderie pour chaque enfant.

La réponse de Myriam Lapointe-Gagnon, fondatrice de Ma place au travail, à ce revirement de situation est claire:

« Faisons mieux. Faisons plus. Prenons les dollars dans un autre ministère si le ministère de la Famille préfère se concentrer sur la création de places. On vous rappelle que vous avez reçu 6 milliards du fédéral pour compléter le réseau. Où est la moitié de cet argent? »