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Ma place au travail: décevante rencontre avec le ministre de la Famille

Publié le 24 février 2022 à 17:03, modifié le 25 février 2022 à 16:44

Par: CIMTCHAU

Pour la première fois depuis un an, la fondatrice de Ma place au travail a pu s’entretenir avec le ministre de la Famille. La discussion n’a pas été à la hauteur des attentes de la maman de Cacouna.

La déception est grande pour Myriam Lapointe-Gagnon, qui a échangé avec le ministre Mathieu Lacombe: « Il nous a dit qu’il n’avait pas étudié des propositions concrètes, qu’il n’y avait rien de chiffré. Donc ça veut dire qu’il n’a  mandaté personne à s’occuper de ce problème-là et moi, ça me préoccupe. », mentionne la jeune maman.

Elle réclame des mesures d’aide temporaire aux familles qui n’ont pas accès à une place depuis un an. Une demande qui est refusée par Québec: « Quand je vois Mathieu Lacombe qui célèbre le fait qu’on arrive à la 100 000ième place en CPE d’ouverte au Québec, je lui demande un peu de se regarder dans le miroir, de se dire, d’assumer que sous son gouvernement et sous son règne, on en a perdu plus de places qu’on en a créé. », ajoute-t-elle.

Elle-même vient de perdre sa place en garderie, tout comme plusieurs de ses amis proches. Une situation, qui a de graves impacts pour les parents, mais également sur le développement des enfants.

Le ministre de la Famille n’était pas disponible aujourd’hui, pour commenter sa rencontre avec Myriam Lapointe-Gagnon. Son cabinet nous a toutefois répondu: « On sait que la situation n’est pas parfaite encore, mais on répond à une grande majorité des demandes des partenaires du réseau de la petite enfance, mais aussi de Ma place au travail. »

La fondatrice de l’organisme reçoit des témoignages par milliers de parents confrontés à ce problème:« Je ne me fâche pas par plaisir, je me fâche parce que je n’ai pas le choix de me fâcher, parce que j’ai une responsabilité sur les épaules, puis ce n’est pas moi le ministre de la famille, c’est lui.», mentionne madame Lapointe-Gagnon.

L’organisme a également envoyé des demandes formelles au ministre Boulet, à la ministre de la condition féminine et à François Legault: « La CAQ aime pas ce mot-là, mais doit reconnaître qu’il y a une crise actuelle, une détresse humaine  et qu’il faut répondre à cette détresse-là. Ils ont une responsabilité de le faire.», toujours selon la jeune maman.

Une manifestation est prévue le 19 mars à Québec afin de mettre une pression supplémentaire.