Ça fait douze jours que le Train de Charlevoix doit se passer de l’une de ses deux locomotives, en raison d’un bris électronique. Et pour l’instant, on ignore quand elle sera de retour sur les rails.

«Des pertes énormes, des manques à gagner, c’est clair. Les premières journées ont été longues. Lorsqu’on a été capable d’isoler le problème, déjà, on a pu mettre des spécialistes sur la situation. Jour après jour, c’est clair qu’on fait des avancées. Par la suite, on va faire des tests», explique la directrice générale du Train de Charlevoix, Nancy Belley.

Pour l’instant, il est difficile de chiffrer les pertes qui seront occasionnées par ce bris électronique. Mais chose certaine, l’équipe a tenté de tout faire pour accommoder le plus possible ses clients, avec l’ajout, entre autres, d’un autobus scolaire pour assurer les déplacements.

«On peut échanger l’heure, on peut avoir remboursé. On s’est assuré d’avoir un autobus, qui est présent lors de l’heure du départ du train qui est absent», ajoute-t-elle.

Ce bris tombe bien mal, soit en plein cœur de la saison estivale, alors que le Train de Charlevoix est une activité fortement prisée par les touristes.

«Évidemment on est un peu déçu. Il y a une perte en terme d’apport de clientèle touristique que je ne suis pas capable d’évaluer. Je ne sais pas combien d’annulation. Ce que j’aime, par contre, de l’attitude de Réseau Charlevoix, c’est que c’est la sécurité avant tout», assure le directeur général de Tourisme Charlevoix, Jacques Lévesque.

L’équipe du Train de Charlevoix est toujours en négociation pour se procurer un troisième train. Avec ce bris, elle avoue que cet achat est plus que nécessaire, pour éviter qu’une telle situation ne se reproduise.