L’école la Relève de St-Elzéar est fermée depuis 2018. La ville avait autrefois l’idée d’y aménager l’hôtel de ville, mais devant la crise du logement elle s’est résorbée à transformer l’édifice pour accueillir des travailleurs et des ainés.

« On sait que la crise du logement en fait en sorte qu’il n’y a plus de maison à vendre. Il n’y a plus de place où se loger, donc avec ces appartements-là il y a des gens de la place qui peuvent emménager ici pour vendre leur maison », explique la mairesse de St-Elzéar, Pâquerette Poirier

La ville a longtemps cherché un promoteur pour réaliser le projet sans recevoir de soumission. Pour le montant de 30 000$, c’est un entrepreneur local qui a pris les choses en main. Ce dernier a même pris le temps de rencontrer les ainés pour connaître leurs besoins et ce qu’ils espèrent avoir dans leurs futurs logements.

« Il y en a qui veulent des trois et demi, d’autres des quatre et demi avec une des chambres comme espaces de rangement, un bureau, parce que certains sont d’anciens professeurs aussi » explique le promoteur et propriétaire de gestion immobilière Babin, Dany Babin

La coopérative forestière est aussi un important partenaire offrant le bois d’œuvre à prix réduit de 30% aux promoteurs. Le projet comprend 7 logements dédiés aux travailleurs de la coopérative. Un important levier pour la rétention de la nouvelle main-d’œuvre.

« Souvent on avait des personnes qui postuler pour des emplois et il ne venait pas à cause du logement. Avec le projet de monsieur Babin, ça va vraiment aider au niveau de la rétention du personnel puis de permettre de conserver nos employés », mentionne le directeur général de l’association coopérative forestière et scierie St-Elzéar, Christian Bourdages.

La mairesse Poirier veut pouvoir attirer de jeunes familles à Saint Elzéar, pour ce faire plusieurs projets arriveront à terme en 2024. Les citoyens auront enfin accès à de l’eau potable en juillet, et parc pour enfant muni d’un sentier et d’un jardin communautaire verront le jour. La mairesse est aussi confiante pour ce qui est de la couverture cellulaire.

« Un peu d’informations, un peu de rencontres, on ne lâche pas le dossier, je suis toujours sur le dossier du cellulaire, ça a été mon premier certainement pas le dernier, mais il faut le régler », ajoute la mairesse.

Les sept nouveaux travailleurs pourront prendre possession de leur nouveau logement de juillet. Alors que, le sous-sol de l’ancienne petite école pourrait devenir un espace communautaire.