« On ne pouvait pas l’accueillir à cause de son chien, mais aussi parce qu’il y avait des clients sur place », explique l’employée de l’auberge, Alexandra Scott-Larouche.

Elle a tenté sans succès de lui venir en aide en contactant la seule ressource susceptible de pouvoir lui offrir un gite pour la nuit. « L’intervenant m’a confirmé que de toute façon il était complet cette nuit-là et que de toute façon il ne pouvait pas accepter des personnes avec des animaux », déplore-t-elle.  « On se sent vraiment démuni quand on vit une situation comme ça et triste aussi de ne pas pouvoir aider », ajoute Alexandra.

La majorité des ressources pour personnes itinérantes se trouvent à Rimouski. Au KRTB, on retrouve une seule maison d’hébergement dédiée à cette clientèle du côté du Kamouraska. De plus, contrairement aux grands centres urbains, aucun endroit n’est ouvert toute la nuit.

Du côté du CISSS du Bas-Saint-Laurent, on recommande de composer le 811, option 2 pour obtenir de l’aide.

L’organisation mise également sur la prévention de différentes manières. « On donne dans certaines situations des suppléments aux loyers, on fait de l’accompagnement pour les personnes en vulnérabilité et à risque de tomber en situation d’itinérance, on donne des trousses de départ à certaines personnes pour justement tenter de les aider», indique Claudie Deschenes, la directrice des programmes en santé mentale et dépendances au CISSS du Bas-Saint-Laurent.

Québec souligne le plan d’action mis en place et le financement dédié à cette cause dont 1,2 million de dollars investi au Bas-Saint-Laurent. De plus, le sujet sera abordé ce jeudi lors du passage dans la région du ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux. Lionel Carmant viendra rencontrer divers organismes.

Le CISSS du Bas-Saint-Laurent affirme travailler à bonifier l’offre de services dans le KRTB. Un projet d’appartement est entre autres en développement et plus de détails à ce sujet devraient être dévoilés dans les prochains mois.