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Tout est en place pour les débuts de l’ITAQ

Publié le 30 juin 2021 à 17:05, modifié le 30 juin 2021 à 17:05

Par: CIMTCHAU

Le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, André Lamontagne, était de passage à La Pocatière ce matin pour présenter la composition du tout premier conseil d’administration de l’histoire de l’ITAQ.

Le conseil d’administration comptera 15 membres, dont huit indépendants. Parmi eux, la journaliste originaire de La Pocatière Hélène Raymond, ainsi que le comptable pocatois Jocelyn Raymond. Un élève et un professeur de chacun des campus siègeront aussi au conseil.

« L’ITAQ, les gens que l’on associe à son succès futur, ce n’est pas des adresses. Ce sont des talents. » – André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation

L’une des demandes des élus de la région auprès du ministre a été entendue, puisque la direction des études sera assurée à partir de La Pocatière. Monique Lambert assumait déjà la direction des études au campus du Kamouraska et aura maintenant le même rôle pour l’ensemble de l’ITAQ.

L’actuel PDG de la Laiterie Chalifoux de Sorel-Tracy, Alain Chalifoux, sera le premier président du CA de l’ITAQ. « Il personnifie un peu ce qu’on veut réaliser ici. C’est une entreprise centenaire, de quatrième génération. C’est un gradué de l’ITA, son père a gradué de l’ITA », explique André Lamontagne.

La première directrice générale est elle aussi issue du milieu agricole. Aisha Issa est présentement présidente de VALHORIZON, un cabinet de valorisation de données basé à Repentigny. L’un de ses défis sera d’attirer davantage d’étudiants dans les deux campus. Et elle compte bien se servir des anciens pour y arriver.

« Des finissants, des gens qui sont des cas de succès. Ce sont des ambassadeurs qu’on veut faire valoir, qu’on veut entendre. Qu’on veut entendre pour le message qu’ils portent, pour la réussite qu’ils portent, pour justement susciter un effet de curiosité et pour augmenter notre notoriété aussi », propose-t-elle.

Lors de l’annonce, le ministre Lamontagne a également rappelé que des investissements en immobilisation d’une valeur d’environ 59 millions de dollars sont prévus pour les deux campus. À La Pocatière, un projet de nouveau bâtiment multi élevage est sur la table, un projet de plusieurs millions de dollars. Pour ce seul campus, 12 millions de dollars sont aussi prévus pour le maintien des actifs déjà en place.

1+1 = 3

Lors de sa conférence de presse, le ministre Lamontagne a abordé le sujet délicat du siège social, qui sera finalement implanté à Saint-Hyacinthe, malgré les nombreuses pressions des élus du Kamouraska. Il a dit souhaiter que l’ITAQ devienne plus que la somme de ses deux parties. Qu’un plus un n’égale pas deux. Qu’ un plus un fasse plutôt trois, quatre, cinq, a-t-il expliqué, souhaitant que les atouts des deux campus soient utilisés et mis en valeur.

Dans le texte fondateur de l’ITAQ,  une clause a aussi été ajoutée afin de s’assurer que les deux campus bénéficient du même traitement. Un paragraphe qui ne pourra être changé sans avoir l’autorisation du ministre.

« L’ITAQ dans ses règlements intérieurs, va devoir s’assurer qu’il y a une répartition équitable entre le campus de La Pocatière et de Saint-Hyacinthe pour tout ce qui touche les emplois qui sont liés à sa gestion. » – André Lamontagne

Plusieurs élus ont pointé du doigt la députée de Côte-du-Sud et ex-ministre responsable du Bas-Saint-Laurent, Marie-Eve Proulx, dans ce dossier. Ils estimaient qu’elle n’en avait pas fait suffisamment pour que le siège social se trouve à La Pocatière. Sans dire si elle a fait pression auprès du ministre, elle croit avoir tout fait pour que le campus ne soit pas oublié.

« Ce que j’ai fait moi dans ce dossier-là, c’est d’informer et d’insister auprès du ministre pour dire que La Pocatière est un incontournable et crucial dans l’histoire », a-t-elle argué. « On se rappelle que pour moi il n’y a pas de siège social. Il y a deux campus à l’ITAQ », de conclure l’élue.