Le temps d’un après-midi, Mario Dumont a troqué son chapeau d’animateur politique pour celui de golfeur. C’est que l’ex-député de Rivière-du-Loup agit à titre de porte-parole de la campagne de financement de la Fondation de la Maison de soins palliatifs du KRTB.

Convaincu de l’importance de cet organisme, Mario Dumont avait d’ailleurs travaillé sur ce dossier lors de son dernier mandat : «Il fallait attacher tout ce qui était soins de santé, collaboration avec le système de santé. C’est donc un des derniers dossiers que j’ai eu l’occasion de quitter. Il faut remonter à 11, 12 années passées. De revenir aujourd’hui pour une espère de phase 2, le centre de jour : je suis bien content.»

En plus de ses implications sociales, Mario Dumont concilie, depuis 2018, l’animation de deux émissions quotidiennes, une à la radio et l’autre à la télévision. Pour l’ancien politicien, le défi consiste à se renouveler à chaque émission.

« Évidemment, il y a des thèmes, comme le gros thème du jour. Tu vas le faire. Mais c’est de trouver un invité différent, un angle différent. Si tu fais la même chose, ça va s’entendre. Il va y avoir un côté répétitif.», explique-t-il.

Campagne électorale

Malgré qu’il ait quitté la vie politique depuis 10 ans, une certaine frénésie ressort à la veille d’une période électorale. La prochaine campagne pourrait d’ailleurs causer bien des surprises, selon lui.

« Dans le cas de l’élection fédérale qui s’en vient, ce qui risque d’être spécial, c’est que le Québec pourrait décider du prochain gouvernement du Canada, du prochain premier ministre. Surtout quand tu regardes comment ça se passe dans l’Ouest, comme ça se place dans les autres provinces. Pour nous qui allons avoir à le couvrir surtout du côté québécois, ça donne un angle particulier. »

Attachement à la région

L’analyste politique trouve toujours le moyen de revenir dans son Cacouna natal.

« Est-ce que je reviens aussi souvent que je le voudrais? Je travaille pas mal quand même. Je reviens parfois une fin de semaine, mais ça ne me fait pas long. Je finis tard le vendredi et je commence à 5 h 30 le lundi matin. La fin de semaine est courte. Mais oui, je garde un attachement à la région. », conclut-il.