Bientôt ce logo mythique va être démonté. L’Hostellerie Baie-Bleue est devenue, depuis la semaine dernière, le Riôtel Carleton-sur-Mer. Dans une transaction, dont les détails sont tenus secrets, le groupe Rioux, de Matane, a acquis l’une des institutions hôtelières parmi les plus connues de la région en s’entendant avec son actionnaire principal, Stéphane Boudreault.

« On a eu une excellente collaboration en négociant avec Stéphane. Ç’a été hors pair. Vendredi dernier, on signait tout ça… C’est notre troisième journée comme pilotes de l’hôtel. », sourit François Rioux, président du groupe Rioux.

La transition se fait doucement au niveau des habitudes de travail et de la vision d’entreprise. Par contre, il était important, pour les acquéreurs, d’agir promptement. La saison touristique arrive à grands pas et on voulait s’immerger complètement dans l’expérience estivale…

« On veut le vivre cet été. Pour être capable de se faire faire une tête… pour savoir quels sont les investissements qu’on veut faire. Si tu prends possession à l’automne, ça te prend presque un an avant d’avoir fait le tour de l’horloge. L’horloge en Gaspésie, ce n’est pas compliqué, c’est de juin à septembre. On a tout vu pendant cette période-là. », affirme le nouveau propriétaire.

Déjà ancré sur le côté sud de la Gaspésie avec des établissements à Bonaventure et Percé, le groupe Riôtel voulait s’engager davantage à Carleton-sur-Mer, après l’acquisition, l’an dernier d’Habitations Mont-Carleton et de l’Auberge des Caps…

« Ça fait quelques années, en fait, qu’on veut être… Qu’on veut accentuer notre présence dans la Baie-des-Chaleurs. Carleton-sur-Mer a toujours été une destination où, nous, on voyait… C’est une ville vibrante. Carleton, en Gaspésie, c’est une ville vibrante. », poursuit monsieur Rioux.

L’acquisition inclut le complexe hôtelier, bien sûr, mais aussi les chalets de la route du Quai l’ancien motel Le Fani et le centre des congrès de la région… En plus de garder en place les employés.

« On achète ici avec 129 employés… Je ne serais pas surpris que d’ici un an il y en ait 150 avec les projets qu’on a d’ajouter des services et le développement des affaires. », termine l’homme d’affaires.

Nous nous sommes entretenus avec le groupe vendeur qui nous a avoué que la décision a été difficile à prendre, mais que l’acquisition, faite par un groupe gaspésien, a aidé à faire pencher la balance.