Impossible de s’approcher du parvis et l’entrée principale a aussi été condamnée.

« C’est inquiétant et c’est triste, c’est une belle église. », se désole une citoyenne.

En 2013, un architecte avait signalé des travaux importants à effectuer. La Fabrique ne possédait pas les argents nécessaires et le clocher continue de se détériorer depuis. Actuellement, même les clôtures pour assurer le périmètre de sécurité exigé par le ministère de la Culture et des communications sont trop dispendieuses. Elles sont prêtées par la municipalité.

La fragilité du clocher n’est qu’un symptôme d’autres difficultés plus profondes qui touchent différents aspects de la gestion de l’église. La Fabrique devra notamment cesser de chauffer l’église au plus tôt le 1^er novembre, au plus tard à Noël. Le 12 octobre prochain, le conseil d’administration de La Fabrique se réunira pour explorer les options possibles. La responsabilité de la municipalité est limitée, puisque l’église ne lui appartient pas.

« La municipalité agit comme levier pour aider la Fabrique, s’il y a lieu, à aller chercher des montants. », explique Ginette Caron, mairesse de l’Isle-Verte.

Une bonne nouvelle vient tout de même d’être confirmée. Le projet présenté et dont on attendait la réponse du Conseil du patrimoine religieux du Québec passe une première étape. Il accède au premier volet de requalification de l’église.

« Le premier volet, la municipalité a voté une résolution qu’on participait à la hauteur de 15 000$ pour faire une étude de faisabilité et tout le montage financier. », a annoncé Ginette Caron.

Cela signifie que le projet bénéficie d’un accompagnement dans les premières étapes de son développement. Une partie de l’aide est de nature financière, mais des contacts pertinents et des expertises sont aussi fournis. La Fabrique dispose d’un an pour présenter une étude de faisabilité afin de faire évaluer son admissibilité au deuxième volet du programme de requalification.