Fortes de trois chantiers déjà en branle et devant être mis en service à la fin 2026, les éoliennes pourraient continuer de pousser comme des champignons dans nos régions. L’Alliance de l’énergie de l’Est est aussi impliquée dans 6 des 16 soumissions reçues pour le dernier appel d’offres d’Hydro-Québec. Dans ce cas-ci, le début des travaux doit se faire à partir de 2027. Si d’autres chantiers s’ajoutent, les travaux seraient-ils complétés dans les temps requis?

« Il y a la une opportunité pour le KRT et on va souhaiter d’aller chercher le maximum de retombées pour les communautés d’accueil. Et de respecter nos échéanciers c’est pas une option, c’est une obligation. », dit Michel Lagacé.

Il affirme que les démarches pour les trois parcs éoliens qui ont été confirmés en mars dernier avancent rondement. Les tests de sol et le forage pour confirmer la viabilité de l’implantation sur les lieux choisis seront effectués avant l’hiver.

En ce qui concerne la disponibilité de la main d’œuvre, il se montre aussi optimiste.

« Donc je dirais que les ressources qui vont être sur les chantiers pourraient demeurer sur les chantiers pour une année, deux années ou trois années supplémentaires. », dit-il.

Il exprime aussi une grande confiance dans les capacités des promoteurs soumissionnaires, qui sont les mêmes pour le dernier appel d’offres.

« C’est des gens qui sont habitués à lever plusieurs projets quasi en même temps. Donc pour nous c’est une bonne nouvelle. », affirme Michel Lagacé.

De tous les paramètres à considérer pour prédire l’aboutissement des projets dans les temps, deux d’entre eux sont charnières. D’abord, qu’Hydro-Québec annonce les choix de projets dans les délais prévus. Ensuite, que le ministère de l’environnement n’exige pas de consultation publique.

Dans un communiqué, Hydro-Québec précise que les promoteurs choisis seront responsables d’obtenir les approbations et permis requis. L’Alliance de l’énergie de l’Est ne s’inquiète pas non plus de cette mesure. Selon le président, les recherches sur la faisabilité des parcs éoliens ont commencées il y a plusieurs années dans la région et cela donne une longueur d’avance aux soumissions issues du Bas-Saint-Laurent. Il ajoute que les discussions avec les clubs de motoneige pour la cohabitation durant les travaux vont aussi bon train.

Aucune ombre ne semble ternir le tableau de l’énergie éolienne dans le Bas-Saint-Laurent. Reste à voir si tous les dominos tomberont effectivement en place une fois les choix d’Hydro-Québec annoncés. La décision sera connue au cours des prochains mois.