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Les itinérants laissés pour compte dans le Nord-Ouest du Nouveau-Brunswick

Publié le 4 mai 2023 à 16:38, modifié le 4 mai 2023 à 16:38

Par: Mylene Thomas

On vous en parlait la semaine dernière, l’Atelier Rado à Edmundston veut construire des logements pour les plus démunis. Le phénomène de l’itinérance est plus en plus marqué au Madawaska. En attendant d’avoir davantage de ressources pour les sans-abris, la générosité de certains citoyens fait la différence.

À Edmundston, quelques itinérants tentent de se trouver un endroit pour dormir. Près d’un chemin, sous un pont ou dans une maison abandonnée. Présentement, aucun établissement ne peut accueillir et offrir un toit aux moins bien nantis de la région. «Dans la province on n’est pas encore rendu à une prise en charge de l’itinérance qui est efficace» affirme Yves Sévigny, atelier R.A.D.O.

Cet homme d’une soixantaine d’années de l’Ontario vit sous cette tente depuis une semaine. Après avoir demandé la permission à la propriétaire des lieux, il a déposé quelques biens et son petit abri sur ce pont.  «Ici, les gens sont si généreux et encourageants, il devrait y avoir quelque chose dans chaque ville.»

En voyant cet itinérant passer ses jours et ses nuits dehors, Marc André Couturier, originaire d’Edmundston a rapidement voulu lui offrir son aide et lui proposer une chambre.«J’aimerais l’héberger à une place puis essayer d’aller au RADO pour lui qu’il ait de quoi manger puis lui donner un coup de main»explique Marc-André Couturier.

Après avoir remballé toutes ses affaires, l’homme a accepté. «Je vais la prendre cette chambre pour le simple fait qu’il y a une douche, j’ai besoin d’une douche.»

«C’est préoccupant, c’est triste là c’est un sans-abri il pleut il fait frette je n’aimerais pas être à sa place si je peux aider je vais faire mon possible» ajoute Marc-André Couturier.

Malheureusement, tous n’ont pas la chance de pouvoir compter sur de bons samaritains. Le phénomène a pris de l’ampleur.  «On n’arrive pas à diminuer la quantité de gens qui sont à la rue.On a également des itinérants qui sont cachés» expose Yves Sévigny.

«Ce dont on s’aperçoit c’est qu’au cours des années on en voit un peu plus»indique le chef de police Steve Robinson.

La situation en inquiète plusieurs.  «Avec l’arrivée du beau temps et de l’été, on voit de plus de gens qui se promène et qui font un arrêt ici dans notre ville.» «Déployer des ressources dans la communauté qui leur permettent d’avoir un toit.»

Sans lieu spécifique pour accueillir ces personnes démunies, il sera difficile de remédier au problème de l’itinérance.