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Les éducatrices à l’enfance déplorent la loi 143

Publié le 28 septembre 2018 à 12:53, modifié le 28 septembre 2018 à 14:13

Par: CIMTCHAU

Parents et éducatrices à l’enfance ont fait front commun hier soir à l’École secondaire de La Pocatière, alors qu’ils ont interpellé les candidats quant aux failles présentes dans l’actuel projet de loi 143 déposé en décembre dernier concernant la réforme des milieux de garde privés.

La réforme des services de garde scolaire privés a été nocive autant pour les éducatrices que pour les parents dans le Kamouraska, alors que les places se font de plus en plus rares.

Par exemple, la municipalité de Saint-Hélène-de-Kamouraska n’a aucun service de garde privé pour accommoder les parents qui ont des horaires de travail parfois atypique.

Pour une des éducatrices présentes hier soir, la loi 143 ne fait aucun sens dans son application.

« Dans les écoles, le ratio est de 1 pour 20, pour un éducateur. Les terrains de jeu l’été, de jeunes adolescents eux-autres, peuvent en avoir entre 12 et 15. Tandis que nous qui ont leur cours, avec les cours de réanimation cardio-respiratoire et tout, nous on a le droit à 6 », a déploré Audrey d’Anjour, elle qui avait jusqu’à 13 enfants de 5 à 12 ans par le passé dans sa garderie située à Saint-Pacôme.

Elle accuse le gouvernement libéral d’avoir créé une précarité dans le secteur pour l’emploi des techniciennes de garde à l’enfance en milieu privé.

Certains parents se disent également mécontents de la situation actuelle, puisqu’ils n’ont aucun endroit où faire garder leurs enfants durant les heures scolaires.

Les quatre candidats dans Côte-du-Sud ont promis de tout faire en leur possible pour renverser la vapeur dans ce dossier.