Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

Les bénéfices et désagréments du G7 dans Charlevoix

Publié le 21 septembre 2018 à 15:38, modifié le 21 septembre 2018 à 15:38

Par: CIMTCHAU

Le Sommet du G7 dans Charlevoix est derrière nous depuis trois mois. On mesure encore les répercussions que l’événement a eues dans le milieu. Pour certains, comme La Malbaie et Clermont, les impacts sont positifs, mais pour d’autres, ce n’est pas le cas.

Il ne reste plus grand trace du passage en juin dernier à La Malbaie des dirigeants des sept pays les plus industrialisés de la planète. La ville hôte du G7, elle, comptabilise ses revenus.

«La SOGIT, avec la Ville de La Malbaie, il y a des frais de location, des frais d’administration qu’on a faits. Exemple, des stationnements, des terrains qu’on a loués, le Mont Grand-Fonds. Une quinzaine de locations, pour environ 540 000 dollars. 2/3 à la Ville, 1/3 à la SOGIT. La SOGIT il y avait la location du quai de Pointe-au-Pic et de la jetée», explique le maire de La Malbaie, Michel Couturier.

Parmi les choses qui vont rester pour La Malbaie, il y a entre autres la réfection d’une partie du rang Sainte-Madeleine et pour son service incendie, de nouveaux habits de combat.

«On parlait beaucoup, à l’époque, du leg. Quel est le grand leg ? En fait l’idée, ce n’est pas tant l’idée du grand leg, comme plusieurs petites choses. La visibilité qu’on a eue, la téléphonie, la fibre. Trois millions de sommes qui ont été dépensées, et de dépenses autorisées. On a environ la moitié des sommes qui sont entrées à l’heure actuelle», ajoute-t-il.

Du côté de Clermont, la prison temporaire qui a été construite sur les terrains de l’aréna aura rapporté des frais de location, sans compter que le réseau cellulaire y est largement amélioré.

«En biens et en argent, on est allé chercher environ 300 000$. On a donné beaucoup de contrats, aux alentours de 450 000 à 500 000$ qui nous ont été remboursées. Ils nous donnaient aussi un frais administratif de 15%. Ils ont fait un bout d’aqueduc et d’égouts, justement vers un prochain développement domiciliaire dans quelques années à la Ville de Clermont», se réjouit le maire de Clermont, Jean-Pierre Gagnon.

Par ailleurs, certains commerçants qui ont été pénalisés par le manque d’achalandage pendant l’événement ne reçoivent pas de compensation. La députée fédérale Sylvie Boucher promet de se battre pour aider ces entreprises majoritairement de Baie-Saint-Paul.

La députée conservatrice a envoyé une lettre à la ministre des Affaires étrangères du Canada à ce sujet.